Le réchauffement climatique influence les vacanciers belges: ils fuient la chaleur excessive en optant pour le nord de l'Europe

Face aux températures estivales de plus en plus élevées, certains choisissent de modifier leurs destinations traditionnelles pour des pays plus au nord de l'Europe. Pour beaucoup, cette adaptation des destinations de vacances estivales est une réponse directe au changement climatique. Certains, comme Costa et son épouse, ont décidé de décaler leurs vacances en Crète afin d'éviter les fortes chaleurs, optant pour des régions plus tempérées comme la Bretagne. "On est prêts pour aller en Bretagne. C'est un peu moins chaud".

D'autres, comme l'explique un vacancier, recherchent des régions où il fait plus frais en général pour éviter les températures élevées : "Le problème, c'est que des vacances où on ne peut rien faire, ce ne sont pas des vacances. Après 5 minutes, on est rempli de sueur, ce n'est pas très agréable, je trouve. C'est pour ça que je privilégie les pays, les régions où il fait plus frais en général."

Malgré ces ajustements, les destinations traditionnelles comme l'Espagne, la Grèce, la Turquie, la Tunisie et l'Égypte restent parmi les plus prisées. Mais certaines destinations plus au nord de l'Europe ont vu leur taux de fréquentation augmenter. Les vacanciers belges apprécient le soleil, mais accordent de plus en plus d'importance au confort, comme l'explique un professionnel du tourisme : "Le voyageur belge adore le soleil, donc les pays ensoleillés, mais il fait attention à un certain confort comme la climatisation, la mer, la plage, les piscines, pour pouvoir profiter pleinement de ses vacances."

Enfin, les jours pluvieux ont également un impact sur les décisions de vacances. Les réservations last minute ont augmenté de 12% en août par rapport à 2022, avec des Belges cherchant à s'évader vers des pays exotiques pour éviter la grisaille.