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Le quatrième marathon de la propreté en Wallonie débute aujourd'hui et se tient jusqu'à vendredi. L'opération est menée par l'association BeWaPP et le SPW Environnement.
Le marathon de la propreté en Wallonie s'ouvre ce lundi avec un objectif : intensifier les contrôles en matière d'abandon de déchets et sensibiliser les citoyens.
Les déchets sur la voie publique, c'est un véritable fléau. En Wallonie uniquement, il y a environ 30.000 tonnes de déchets sauvages déversés chaque année. Ça représente le poids de 30 000 hippopotames, pour vous donner une idée.
En moyenne, un Wallon jette illégalement sur la voie publique 8 kg de déchets par an. La gestion de ces déchets, le ramassage puis le tri, coûte aux services publics de Wallonie plus ou moins 80 millions d'euros, selon une enquête qui date de 2018. Les déchets sont ramassés par les agents de la propreté de chaque commune ou par des associations, comme Be WaPP justement, qui organise depuis 4 ans un marathon de la propreté en septembre.
En moyenne, lors de chaque opération, les bénévoles ramassent environ 300 tonnes de déchets, ce qui n'est "que" 1% de la quantité totale d'immondices jetées illégalement.
Abandonner ses déchets en pleine rue, mais que risquent les contrevenants ? En théorie, des amendes allant de 200 à 200 000 euros, tout dépend du type d'infraction. S'il s'agit d'un mégot de cigarette jeté par terre, le responsable risque de recevoir une amende autour de 200 euros. S'il s'agit d'un énorme dépôt clandestin, l'amende peut s'élever à des milliers d'euros.
Certaines communes, comme celle de Seraing, proposent des peines alternatives. Les personnes responsables d'incivilité sont alors appelées à accompagner les agents communaux lors des nettoyages des routes.