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DIRECT - Guerre en Ukraine: 410 civils retrouvés morts dans les zones libérées près de Kiev

L'Ukraine a accusé dimanche la Russie de commettre un "génocide", au lendemain de la découverte de nombreux corps de civils dans la ville de Boutcha près de Kiev après le retrait des troupes de Moscou, qui a déclenché l'indignation en Europe et aux États-Unis. L'armée russe a pour sa part démenti avoir tué des civils à Boutcha, accusant l'Ukraine d'avoir fabriqué les images.

DIRECT RTL INFO - Dimanche 03 avril

21h50 - Sept morts et 34 blessés dans une frappe russe sur Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine (parquet)

Sept personnes ont été tuées et 34 blessées dans une frappe russe dimanche sur un quartier d'habitation à Kharkiv, la grande ville du nord-est de l'Ukraine, a annoncé le parquet local. "Les occupants russes ont bombardé des bâtiments résidentiels dans le quartier Slobodskyy de Kharkiv. Résultat, une dizaine de maisons et un dépôt de trolleybus ont été endommagés. Selon les informations préliminaires, sept personnes ont été tuées, 34 ont été blessées, dont trois enfants", a déclaré le service de presse du bureau du procureur de la région.

20h40 - Un "mécanisme spécial" créé pour enquêter sur tous les "crimes" russes en Ukraine (Zelensky)

19h50 - Un mort, trois blessés dans une frappe russe contre un hôpital dans l'est de l'Ukraine (gouverneur)

Au moins une personne a été tuée et trois blessées dimanche dans une frappe russe contre un hôpital à Roubijne, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï, sans fournir d'autres détails. Cette localité située près de Lougansk, dans la région du Donbass, a déjà été à de nombreuses reprises la cible de bombardements depuis le début de l'invasion russe, le 24 février.

19h40 - Sophie Wilmès: "Aucune impunité ne doit être permise"

Aucune impunité pour les crimes de guerre. Tel est le message qui résonnait dimanche dans les rangs du gouvernement fédéral après la découverte de nombreux cadavres dans la ville de Boutcha reprise à l'armée russe. "Les images en provenance de la ville de Boutcha confirment les craintes qui nous ont poussés depuis février à soutenir l'ouverture de différentes enquêtes internationales dont celle de la CPI. Aucune impunité ne doit être permise", a déclaré sur Twitter la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès. "Pas d'impunité pour les crimes de guerre", a dit pour sa part le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. 

19h05 - L'ONU s'interroge sur de "possibles crimes de guerre" à Boutcha

Les Nations unies ont estimé dimanche que la découverte de fosses communes à Boutcha en Ukraine après le retrait des forces russes soulevait de sérieuses questions quant à de "possibles crimes de guerre", soulignant l'importance de conserver toutes les preuves. "Ce que l'on sait à ce jour soulève clairement des questions sérieuses et inquiétantes sur de possibles crimes de guerre et de graves violations du droit international humanitaire", a déclaré le bureau des droits de l'Homme de l'ONU.

L'Ukraine a accusé dimanche la Russie de "génocide", affirmant avoir retrouvé les corps de 410 civils dans la région de Kiev récemment reprise aux forces de Moscou. Dans la seule ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes, selon les autorités ukrainiennes. Le bureau des droits de l'Homme des Nations unies a déclaré que son personnel sur le terrain n'avait pas encore été en mesure de vérifier ces affirmations.

Il n'a dans le même temps pas exclu que "des corps de soldats ukrainiens ou russes tués pendant les hostilités" figurent parmi les "quelque 300 cadavres que les autorités de la ville disent avoir retrouvés et enterrés". "Les civils décédés de causes naturelles, de crises cardiaques ou d'autres problèmes de santé déclenchés par le stress et le manque d'accès aux médicaments et à l'aide médicale au cours du mois dernier, pourraient également faire partie des personnes retrouvées mortes dans les rues de la ville", a-t-il ajouté. Mais compte tenu de la possibilité que des crimes de guerre aient été commis, l'ONU a estimé qu'il était important "d'exhumer et d'identifier tous les corps" afin d'établir les causes exactes de décès. "Il est également important de prendre toutes les mesures pour assurer la préservation des preuves", a souligné l'ONU.

18h20 - Boris Johnson qualifie de "crimes de guerre" les "attaques abjectes" contre des civils

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié dimanche de "crimes de guerre" les "attaques abjectes" de la Russie contre des civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, où de nombreux cadavres ont été découverts, promettant d'accroître les sanctions contre Moscou. "Les attaques abjectes de la Russie contre des civils innocents à Irpin et Boutcha sont des preuves supplémentaires que (le président russe Vladimir) Poutine et son armée commettent des crimes de guerre en Ukraine", a déclaré le dirigeant dans un communiqué.

18h15 - Les corps de 410 civils retrouvés dans les territoires récemment libérés près de Kiev (procureure)

Les corps sans vie de 410 civils ont été retrouvés dans les territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes par les forces ukrainiennes, a annoncé dimanche la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova. "Les experts médico-légaux en ont déjà examiné 140", a-t-elle ajouté au cours d'une émission retransmise sur plusieurs chaînes de télévision ukrainiennes.

17h50 - La population fuit Kramatorsk par peur d'une offensive russe

Des centaines de personnes fuyaient dimanche la ville de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, par peur d'une possible offensive russe sur cette partie du pays, a constaté l'AFP. Ils étaient des centaines, femmes, enfants et personnes âgées, à prendre le train depuis la gare de cette ville sous contrôle du gouvernement de Kiev. Le départ se faisait dans l'ordre, avec l'aide de volontaires sur place, mais dans un climat de tristesse, de résignation et, pour beaucoup, d'angoisse.

17h05 - La Russie affirme que les images de civils tués à Boutcha sont une fabrication de l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a assuré dimanche que ses forces n'avaient pas tué de civils à Boutcha, une ville proche de Kiev récemment reprise par les forces ukrainiennes. "Pendant la période au cours de laquelle cette localité était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n'a souffert d'actions violentes", a déclaré le ministère. Il a affirmé que les images de cadavres dans les rues de la ville étaient "une nouvelle production du régime de Kiev pour les médias occidentaux.

17h00 - Plus d'un demi-million de personnes sont retournées en Ukraine (officiel)

Plus de 500.000 personnes sont retournées en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, a annoncé dimanche le ministère ukrainien de l'Intérieur. "Au cours de la semaine écoulée, 144.000 personnes ont quitté l'Ukraine et 88.000 y sont arrivées. Au total (...), environ 537.000 de nos compatriotes sont rentrés en Ukraine", a déclaré dans un communiqué le ministère, citant les données du Service national des frontières.

15h50 - Zelensky accuse la Russie de commettre un "génocide" en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de commettre un "génocide" en Ukraine pour éliminer "toute la nation", au lendemain de la découverte de nombreux corps dans les rues d'une ville près de Kiev après le départ des forces russes. "Oui, c'est un génocide. L'élimination de toute la nation et des gens, nous sommes citoyens d'Ukraine. Nous avons plus de 100 nationalités. Il s'agit de la destruction et de l'extermination de toutes ces nationalités", a-t-il déclaré dans un entretien avec la chaîne américaine CBS.

15h35 - L'Otan dénonce des actes "horribles" et "absolument inacceptables" contre les civils

Les meurtres de civils imputés à l'armée russe à Boutcha, près de Kiev, sont "horribles", a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, dénonçant une "brutalité inédite en Europe depuis des décennies". "Il est absolument inacceptable que des civils soient pris pour cibles et tués, et cela souligne l'importance de mettre fin à cette guerre", a-t-il dit sur la chaîne américaine CNN. Interrogé sur le départ des forces russes de la région de Kiev, que les forces ukrainiennes ont dit avoir repris, il s'est montré prudent: "Nous ne devons pas être trop optimistes" car "nous redoutons une potentielle augmentation des attaques, notamment dans le Sud et l'Est".

15h30 - 57 corps dans une fosse commune à Boutcha (responsable local)

Les corps de 57 personnes ont été retrouvés dans une fosse commune à Boutcha, ville proche de Kiev reprise par les forces ukrainiennes où de nombreux cadavres avaient déjà été découverts, a déclaré dimanche le chef des secours locaux, en montrant à une équipe de l'AFP ce site. Une dizaine de cadavres étaient visibles, certains seulement partiellement inhumés, derrière une église du centre de cette localité située au nord-ouest de la capitale ukrainienne. Plusieurs étaient dans des sacs mortuaires noirs, d'autres portaient des vêtements civils.

14h35 - Bilan sanglant à Boutcha 

12h41 - Cadavres à Boutcha: l'Ukraine dénonce un massacre délibéré

"Le massacre de Boutcha était délibéré", a dénoncé dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba au lendemain de la découverte de nombreux cadavres dans cette ville au nord-ouest de Kiev, tout juste reprise à l'armée russe.


"Le massacre de Boutcha était délibéré. Les Russes veulent éliminer autant d'Ukrainiens qu'ils le peuvent. Nous devons les arrêter et les mettre dehors. J'exige de nouvelles sanctions dévastatrices du G7 MAINTENANT", a-t-il écrit sur Twitter. "Région de Kiev. L'enfer au 21e siècle. Les corps d'hommes et de femmes qui ont été tués avec les mains liées. Les pires crimes du nazisme sont de retour en Europe. Ceci a été fait délibérément par la Russie", a twitté de son côté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak. L'AFP a vu samedi les corps sans vie d'au moins vingt hommes portant des vêtements civils gisant dans une rue de Boutcha. L'un des hommes avait les mains liées et les cadavres étaient éparpillés sur plusieurs centaines de mètres. On ne pouvait dans l'immédiat déterminer la cause de leur mort, mais une personne présentait une large blessure à la tête

10h16 - Le négociateur russe salue une approche "plus réaliste" de l'Ukraine d'un statut neutre

Le négociateur en chef russe dans les pourparlers de paix avec l'Ukraine, Vladimir Medinski, a fait l'éloge dimanche d'une position "plus réaliste" de Kiev prêt, sous conditions, à accepter un statut neutre du pays, réclamé par Moscou. "La partie ukrainienne a adopté une approche plus réaliste des questions liées au statut neutre et dénucléarisé de l'Ukraine", a écrit M. Medinski sur la messagerie Telegram, tout en précisant qu'un projet d'accord approprié n'était pas encore prêt à être soumis aux présidents des deux pays. Le négociateur en chef ukrainien, David Arakhamia, a affirmé samedi que Moscou avait accepté "oralement" toutes les positions ukrainiennes, "sauf en ce qui concerne la question de la Crimée".

"J'ai une objection à faire. En réalité (...), tous ces accords obtenus à Istanbul ne sont rien d'autre que ce que la Russie réclame depuis 2014", a réagi M. Medinski, en précisant qu'il s'agissait notamment du statut neutre et dénucléarisé de l'Ukraine et du non-déploiement de bases militaires étrangères sur son territoire.

07h41 - Des Russes coupables de crimes de guerre dans les régions de Kiev et Kharkiv 


L'ONG Human rights watch a pu documenter plusieurs cas de violations des lois de la guerre par les forces militaires russes à l'encontre de civils dans les zones ukrainiennes occupées de Kiev, Kharkiv et Tchernihiv, indique-t-elle dimanche dans un communiqué. Elle évoque des viols répétés, des exécutions sommaires et d'autres faits de violence et menaces envers les civils entre le 27 février et la 14 mars. 

L'ONG peut également confirmer des cas de spoliation de biens de civils par des militaires russes.  "Les cas que nous avons documentés témoignent d'une cruauté et d'une violence indicibles et délibérées à l'encontre des civils ukrainiens", a déclaré Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale à Human Rights Watch. "Les viols, meurtres et autres actes de violence contre des personnes détenues par les forces russes devraient faire l'objet d'enquêtes en tant que crimes de guerre présumés." Pour rappel, les lois de la guerre interdisent les homicides volontaires, les viols et autres violences sexuelles, la torture et les traitements inhumains des combattants capturés et des civils en détention.

Le pillage et les saccages sont également interdits. Quiconque ordonne ou commet délibérément de tels actes, ou les aide et les encourage, est responsable de crimes de guerre.  "La Russie a l'obligation légale internationale d'enquêter de manière impartiale sur les crimes de guerre présumés commis par ses soldats", a conclu Hugh Williamson.  L'ONG avait également pointé précédemment de possibles crimes de guerre par les forces ukrainiennes à l'encontre de prisonniers russes.  

06h49 - Une série d'explosions entendues à Odessa

Une série d'explosions ont été entendues dimanche matin à Odessa, principal port de l'Ukraine, sur la mer Noire, dans le sud-ouest du pays, a constaté un journaliste de l'AFP.



Les explosions, survenues vers 06h00 du matin, ont envoyé au moins trois colonnes de fumée noire et des flammes visibles, apparemment dans une zone industrielle. Une employée d'hôtel du centre-ville a dit avoir entendu un avion, mais un militaire près du lieu d'une des frappes a affirmé qu'il s'agissait d'une roquette ou d'un missile. Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, a écrit sur son compte Telegram: "Odessa a été attaquée depuis les airs. Des incendies ont été signalés dans certaines zones. Une partie des missiles a été abattue par la défense aérienne. Il est recommandé de fermer les fenêtres".

Cette ville historique présente un caractère stratégique: dotée du plus grand port du pays, elle permet l'accès à la mer Noire au reste de l'Ukraine. Toute la côte orientale, de la presqu'île de la Crimée, annexée par Moscou en 2014, jusqu'aux républiques séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk dans la région du Donbass, est occupée par les forces russes, exception faite d'une partie de la ville de Marioupol, où elles se heurtent à la résistance de l'armée ukrainienne.

03h00 - La région de Kiev "libérée"

L'Ukraine a annoncé samedi que toute la région de Kiev était désormais "libérée", les forces russes opérant un "retrait rapide" du nord du pays, alors que des témoignages font état de meurtres de civils dans certaines de ces zones. Pour tenter d'accroître la pression sur Moscou, les Etats baltes ont de leur côté annoncé samedi cesser leurs importations de gaz russe, dont ils dépendent très largement.

A mesure que les troupes russes se replient comme annoncé des régions de Kiev et de Tcherniguiv (nord), avec pour objectif de se redéployer vers l'est, les forces ukrainiennes ont repris des dizaines de localités, dévastées par les combats: "Irpin, Boutcha, Gostomel et toute la région de Kiev ont été libérées de l'envahisseur", a affirmé la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.




Mais à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, près de 300 personnes ont dû être enterrées "dans des fosses communes", a raconté à l'AFP son maire, Anatoly Fedorouk. "Toutes ces personnes ont été abattues, tuées, d'une balle à l'arrière de la tête", assure-t-il, ajoutant que parmi les habitants de sa ville ayant péri il y a "des hommes et des femmes de tous âges".

Un journaliste de l'AFP y a vu les cadavres d'au moins vingt hommes en vêtements civils. L'un des hommes a les mains liées dans le dos avec un morceau de tissu blanc, un passeport ukrainien ouvert posé sur le sol à côté.

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss s'est dite, sur Twitter, "horrifiée par les atrocités à Boutcha et d'autres villes en Ukraine". Les informations rapportées sur "les forces russes visant des civils innocents sont abjectes. Le Royaume-Uni travaille avec d'autres pays pour rassembler des preuves et soutenir l'enquête sur les crimes de guerre" menée par la Cour pénale internationale, a-t-elle ajouté.

Boutcha et la ville voisine d'Irpin - où selon les services d'urgence, 643 engins explosifs ont été désactivés depuis le départ des forces russes - ont été le théâtre de certains des combats les plus féroces depuis que la Russie a attaqué l'Ukraine le 24 février.

Et dans une zone proche de Kiev, un photographe et documentaliste ukrainien chevronné, Maks Levine, dont on était sans nouvelles depuis trois semaines, a été retrouvé mort, tué par balle, ont annoncé samedi les autorités ukrainiennes. Pour le parquet ukrainien, le photographe a été victime de tirs de soldats russes.

03h00 - Accord "oral" de Moscou

Alors que la guerre a fait, a minima, des milliers de morts et contraint à l'exil plus de 4,1 millions d'Ukrainiens, un dirigeant onusien se rend à Moscou dimanche afin d'essayer d'obtenir un "cessez-le-feu humanitaire". Jusqu'à présent, la Russie refusait toute visite d'un haut responsable de l'ONU ayant l'Ukraine pour sujet principal. Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, "sera à Moscou dimanche et après il ira à Kiev", avait annoncé vendredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en rappelant qu'il lui avait donné pour mission de "rechercher un cessez-le-feu humanitaire en Ukraine".

Parallèlement, le négociateur en chef ukrainien dans les pourparlers de paix avec la Russie, David Arakhamia, a affirmé samedi que Moscou avait accepté "oralement" les principales propositions ukrainiennes, à l'exception de celles concernant la Crimée, ajoutant que Kiev attendait une confirmation écrite. S'exprimant dans une émission télévisée, il a laissé entendre que les discussions visant à mettre fin aux hostilités avaient considérablement avancé. Vendredi, la Russie, accusant l'Ukraine d'avoir mené une frappe par hélicoptères sur son sol, avait pourtant agité la menace d'un durcissement des négociations.

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