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Déconfinement: voici tout ce qui change ce lundi

L'arrêté ministériel confirmant la fin de la pause pascale, telle que décidée par le comité de concertation le 14 avril dernier, a été publié au Moniteur belge, annonce la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) dimanche dans un communiqué. Il concerne les mesures d'assouplissement qui entreront en vigueur demain/lundi.

Dès lundi, les rassemblements à l'extérieur de maximum dix personnes, sans compter les enfants jusqu'à l'âge de douze ans accomplis, sont autorisés. Il sera possible de faire du shopping sans rendez-vous. Le client pourra être accompagné d'une personne du même ménage ou du contact rapproché. Les métiers de contact non médicaux pourront reprendre leurs activités dans le respect des protocoles établis: salons de coiffure, instituts de beauté, bancs solaires non automatisés, centres de bronzage non automatisés, instituts de pédicure non médicale, salons de manucure, salons de massage, barbiers et salons de tatouage et de piercing. Les visites de biens immobiliers pourront à nouveau être organisées.

Enfin, l'arrêté ministériel permet l'autorisation d'événements-tests dans l'événementiel et la culture. "Les demandes d'expériences et de projets pilotes peuvent être adressées à l'administration locale concernée, après quoi la ministre de l'Intérieur peut donner une autorisation pour déroger aux règles fixées par l'arrêté ministériel, après avis des autorités locales concernées et du ministre fédéral de la Santé publique", précise le communiqué.

L'ensemble des mesures prenant effet le 8 mai, dont la réouverture des terrasses, feront l'objet d'un nouvel arrêté ministériel, ajoute la ministre. Les autres mesures, qui n'ont pas fait l'objet de modifications lors des deux derniers comités de concertation, sont prolongées jusqu'au 31 mai inclus. Le projet d'arrêté ministériel a été peaufiné sur base de l'avis du Conseil d'État, ajoute la ministre. "Il est important de noter que la section de législation du Conseil d'État confirme que, sur base de la loi sur la fonction de police, de la loi sur la protection civile et de la loi relative à la sécurité civile, le ministre de l'Intérieur est effectivement compétent pour prendre ces mesures, comme l'avait également jugé antérieurement la section du contentieux administratif du Conseil d'État dans plusieurs arrêts."

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