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Les premiers transferts ont eu lieu lundi, en ambulance, de l'hôpital vers une maison de repos. Nous n'avons pas été autorisés à rentrer dans celle-ci: les images ci-dessus nous viennent du personnel.
"On accède à l'aile dédiée par l'extérieur. On en ressort directement par l'étage en extérieur. Il n'y a pas d'interaction avec le reste de la résidence", explique Florise Abreu, directrice de la résident Lobélia à Vottem.
S'il y a de la place dans ce home, c'est parce que de nombreuses familles ont choisi de garder les personnes âgées auprès d'elles. Il y a donc dans quelques maisons de repos des infirmières, des aides-soignantes, disponibles. Il n'y avait que quelques aménagements à faire.
"L'idée, c'est de faire une chaîne de solidarité vis-à-vis des hôpitaux. On a déjà, à la base, une collaboration avec la Citadelle, donc on leur a proposé d'accueillir leurs résidents dans notre unité adaptée", explique Lidwine De Schryver, responsable d'un groupe de maison de repos.
Et l'aide est nécessaire: il y a 7 salles 'covid' à la Citadelle, et elles travaillent à flux tendu. L'aide des maisons de repos permet de faire sortir plus vite des patients qui vont mieux, quel que soit leur âge. Les personnes sont déménagées sur base volontaire.
Reste une question: qui va payer ? Pas de réponse pour l'instant, mais ça n'est pas la priorité, rappellent tous les acteurs impliqués…
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