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L'UCLouvain et l'université de Saint-Louis à Bruxelles organiseront la plupart des examens de juin à distance afin de réduire le flux de déplacements et ainsi contribuer au contrôle de la propagation du coronavirus. "Le distanciel sera la règle et le présentiel l'exception", indiquent les deux établissements mercredi dans un communiqué.
Les évaluations seront diversifiées. A l'UCLouvain, à peine 1% des examens seront organisés en présence physique des étudiants, détaille l'université. Les enseignants ont opté pour des évaluations continues ou par travaux pour environ un tiers des cours. D'autres feront l'objet d'examens écrits (un tiers), d'examens oraux (un quart) ou de travaux à rendre à brève échéance. Dans les deux universités, les étudiants seront informés le 27 avril au plus tard des modalités qui s'appliquent à leurs examens spécifiques. Ils auront l'occasion de se familiariser au préalable avec les outils informatiques utilisés pour les examens à distance. Pour éviter toute tentative de tricherie, l'UCLouvain s'est dotée de logiciels informatiques permettant la surveillance à distance pour certains examens (blocage d'accès à internet et aux fichiers de l'ordinateur ainsi que prise de photos aléatoire dans le respect du RGPD). "Les enseignants pourront examiner les photos après l'examen et celles-ci seront détruites immédiatement après la correction (...). Les photos ne permettront de détecter que des comportements douteux flagrants auquel cas l'enseignant prendra contact avec l'étudiant pour clarifier la situation", explique le vice-recteur aux affaires étudiantes de l'UCLouvain, Philippe Hiligsmann. Les étudiants pour qui un tel outil sera utilisé seront informés en toute transparence de la manière dont il fonctionne. Mi-avril, l'Université de Liège (ULiège) et l'Université libre de Bruxelles (ULB) ont fait savoir qu'elles n'organisaient aucun examen avec présence physique obligatoire.