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Lorella est esthéticienne depuis 20ans. Comme les salons de coiffures, son institut doit rester fermé. Une décision qu'elle perçoit comme une injustice.
"Quand je vois des grandes surfaces commerciales, des grands magasins qui sont ouverts avec des fils d'attente où il faut des vigiles alors que chez nous les clientes sont seules. On ne peut faire qu'une personne à la fois parce que de toute façon on n'a que deux mains pour les soigner", raconte-t-elle. "On dit toujours qu'on est non essentiel, mais ça dépend pour qui on est essentiel. Tout le monde est essentiel", estime-t-elle.
Une incompréhension, alors que les règles sanitaires sont acquises par ces salons depuis le premier confinement et qu'ils sont prêts à accueillir une clientèle qui ne demande qu'à venir, mais qui par défaut, n'a qu’à traverser la frontière à quelques kilomètres de là.
"On est entouré par l'Allemagne, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, donc peu importe où on se situe dans le pays. En fait les gens peuvent passer la frontière. Toutes les frontières sont ouvertes. C'est déconseillé mais endéans les 48 heures les gens sont revenus. Ils passent une heure pour faire un soin", explique Lorella.
En plus des coûts fixes qui restent maintenus, comme l'électricité ou la location des différents appareils, le manque à gagner est colossal ce mois-ci.
"Pour nous, le mois de décembre est un mois très important. C'est le mois qui fait vraiment le chiffre sur l'année et qui nous permet limite de vivre janvier/février", confie-t-elle.
Lorella comme d'autres, espère pouvoir être entendue par le gouvernement et pouvoir rouvrir au plus tard, le 14 décembre prochain.
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