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On parle beaucoup dans les médias des variants dits anglais ou sud-africains du coronavirus SARS-CoV-2 depuis plusieurs semaines. En Belgique, quelques foyers sont apparus en Flandre, dans une maison de repos et deux ou trois écoles. Ces variants ont un degré de contagiosité plus élevé, estimé à +40%.
Avant d'aborder ces variants, Yves Van Laethem a tenu à déclarer que, globalement, l'évolution des foyers épidémiques est actuellement favorable en Belgique. Leur nombre et leur taille diminuent. Il y a eu moins de foyers la première semaine après les vacances de Noël que la semaine après la Toussaint.
Concernant les variants, le nombre de cas de malades qui les portent sont amenés à se multiplier. Mais, "ne nous braquons pas trop sur ces variants", a indiqué le docteur lors de la conférence de presse du centre de crise. L'apparition de variants résulte de mutations dans le virus qui sont incessantes et il y en aura encore d'autres. "Il y en a qui naissent sans arrêt un peu partout, certains plus contagieux, certains moins", a dit Yves Van Laethem. C'est un type de virus qui mute facilement, mais c'est "un processus qui dicte toute l'évolution du monde vivant". Une compétition s'installe entre les différents variants et la ou les formes les plus adaptées à leur environnement finissent par s'imposer sur les autres.
Il est à noter que les variants anglais et sud-africains ne sont pas plus virulents que le coronavirus qu'on connait depuis le début. "On a les mêmes symptômes, la maladie n'est pas plus grave", a précisé Yves Van Laethem.
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