Partager:
L’Inspection économique du SPF Économie a contrôlé 216 entreprises actives dans le secteur des pompes funèbres. Au moins 70 % étaient en infraction. Des consommateurs pas suffisamment informés du prix des biens ou encore des services proposés.
Le secteur des pompes funèbres compte plus de 950 entreprises. 30 % d’entre elles ont été contrôlées et parmi l’infraction qui revient le plus souvent : la mauvaise indication des prix. Que ce soit pour un cercueil ou une pierre tombale, une indication qui est pourtant obligatoire. "On a été contrôlé nous-même. Dans notre magasin, sur chaque article, est affiché le prix, comme dans tous les magasins. C'est la loi", indique Denis Fontaine, entrepreneur de pompes funèbres.
C'est dans l'intérêt du commerçant.
Autre infraction constatée, des bons de commande incomplets et parfois sans signature. "C'est dans l'intérêt du commerçant de bien tout indiquer. Cela évite tout conflit", ajoute Denis Fontaine.
Il arrive donc que les proches endeuillés qui se trouvent souvent dans un état émotionnel difficile doivent payer des sommes considérables. "Il est primordial de bien tout expliquer et de savoir si elles ont vraiment besoin de quelque chose. C'est important à faire lorsque les personnes sont dans un état psychologique difficile", poursuit Denis Fontaine.
Des paiements en espèces trop importants
Autre infraction : 7 % de ces entreprises ont accepté des paiements en espèces de plus de 3.000 euros. "En ce qui concerne la lutte contre le blanchiment et l'interdiction de payer des montants supérieurs à 3 000 euros en espèce, c'est interdit", précise Étienne Mignolet Porte-parole du SPF Économie.
Une transaction interdite. Lors de la signature d’un bon de commande, il est important d’obtenir un maximum d’informations. "Obtenir un devis le plus complet possible sur les services proposés et les produits vendus. Comme cela, on a un prix précis et il n'y a pas de surprises", poursuit le SPF Économie.
En Belgique, plus de 100 000 personnes décèdent chaque année.