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La ministre de l'Éducation et de l'Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, était présente dans le RTL info 19h. Elle s'est notamment exprimée sur la situation des élèves et l'impact que ces nouvelles mesures pourraient avoir sur eux.
Ce mardi 26 novembre, de nombreux enseignants étaient en grève. Des manifestations et des piquets de grève ont eu lieu pour dénoncer les mesures annoncées par le nouveau gouvernement fédéral, qui prévoit des économies.
Présente dans le RTL Info 19h, la ministre de l'Éducation et de l'Enseignement, Valérie Glatigny, s'est exprimée pour clarifier la situation et tenter de rassurer le personnel enseignant.
Parmi les nombreux changements annoncés, certains concernent directement les élèves. Par exemple, les étudiants titulaires d’un CESS (le diplôme de fin d’études secondaires) n’auront plus accès à la 7e année secondaire.
Par ailleurs, les étudiants âgés de plus de 18 ans, en décrochage scolaire depuis plus d’un an, ne pourront plus reprendre leur cursus en 3e ou 4e secondaire. Ces réformes, qui touchent environ 1 300 élèves, visent à les rediriger vers des formations pour adultes.
Du coup, avec ces nouvelles mesures, ne risque-t-on pas d'abandonner certains élèves au bord du chemin ? Pour ceux qui voudraient se réorienter, même tardivement, qui va s'occuper d’eux ? La ministre répond.
"Dans la plupart des cas, ce sont des jeunes de 19 ou 20 ans, en décrochage, ou qui ont déjà une formation et souhaitent en acquérir une deuxième. L'idée, donc, est de les réorienter vers des formations mieux adaptées à leurs besoins. On a parlé de l’enseignement pour adultes, du secteur des formations, mais il y a aussi les hautes écoles et l’université. Il n'y a donc évidemment pas de blocage concernant l'accès à l'enseignement supérieur".
Pour mieux illustrer ses propos, Valérie Glatigny donne un exemple concret : "Je vais prendre l'exemple d’un jeune qui sort du qualifiant avec le CESS et un diplôme en hôtellerie, et qui souhaiterait se spécialiser pour devenir sommelier en œnologie ou encore dans le domaine du tourisme. Il peut se tourner vers une haute école ou un établissement de promotion sociale, où là, il y a vraiment des petites pépites de formation".
Enfin, la ministre tient à rappeler les moyens dégagés pour accompagner ces jeunes : "Nous avons alloué 2 millions d'euros pour les accompagner, afin qu'ils puissent pleinement prendre conscience de toute l'offre de formation qui reste à leur disposition".