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À la campagne, rare sont les gîtes de 4 personnes qui ne sont pas occupés en cette fin de vacances. Derrière son ordinateur, nous rencontrons sa propriétaire, convertie au numérique et active notamment sur les réseaux sociaux. "Le monde change et il faut suivre le pas !", explique-t-elle.
Pour se faciliter la tâche, Sylvie Buffin a eu recours au service d’aide du Commissariat général au tourisme. Il analyse la situation digitale de l’opérateur touristique, lui propose un accompagnement personnalisé, et des dizaines de formations, gratuites ou payantes. "On m'a montré comment mettre l'agenda pour réserver en ligne, notamment. Ça m'a beaucoup aidé, car je n'y connaissais rien", dit-il.
Elle bénéficie désormais d’une plateforme de réservations moins chère que des sites plus connus et elle a reçu d’autres conseils. En 7 mois d’existence, le service a accompagné jusqu’à présent 250 opérateurs touristiques. Cœur de cible : les petites structures, avec moins de moyens. En Wallonie, 72% des réservations d’hébergements s’effectuent maintenant sur internet.
"Malheureusement, certains sont en retard et d'autres utilisent des moyens non-adaptés aux attentes d'un touriste lorsqu'il veut commander en ligne", remarque la commissaire générale au tourisme en Wallonie.
Budget prévu pour ce soutien digital : 1.7 millions d'euros, avec une ambition : développer un secteur porteur d’emploi au sud du pays. En effet, le tourisme y représente aujourd’hui 59.000 équivalents temps plein.