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Un président de parti peut-il aussi être chef d’entreprise ?

Connu pour sa passion pour le football et son club des Francs-Borains, Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur (MR), franchit une nouvelle étape en investissant personnellement dans ce dernier. Il va injecter 10 000 euros pour devenir actionnaire majoritaire du club. L'objectif est clair : faire grandir le club qui change de statut en devenant une véritable entreprise.

En prenant cette décision, Georges-Louis Bouchez acquiert dans un premier temps 100 % des actions du club. Toutefois, ce contrôle exclusif est temporaire, car Marouane Fellaini, ancien international belge, est pressenti pour rejoindre l'aventure. D'autres investisseurs seront également invités à prendre des parts dans le capital, avec pour ambition de faire croître les Francs-Borains et de professionnaliser leur gestion.

Investissements des politiques : quelles limites ?

En tant que président de parti, Georges-Louis Bouchez n'enfreint pas de règle particulière en investissant dans une entreprise, y compris un club de football. A priori, il n'existe pas de secteur où les hommes politiques belges n'ont pas le droit d'investir. Ce qui doit être évité, ce sont les conflits d’intérêts entre leurs fonctions politiques et leurs activités privées.

Un exemple notable remonte à 2020, avec une enquête sur un possible conflit d'intérêts impliquant David Clarinval, alors bourgmestre de Bièvre et vice-Premier ministre. Sa société familiale, Clarinval Constructions, avait décroché deux marchés publics dans sa commune.

Bien que l'entourage de Clarinval ait reconnu qu'il aurait dû s’abstenir de participer aux décisions, aucun conflit n’a été officiellement établi, bien que des bonnes pratiques aient été rappelées.

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