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Le code jaune s'appliquera aux réserves naturelles et aux zones boisées de toute la Flandre à partir de jeudi matin en raison d'un risque d'incendie, a annoncé l'Agence flamande de la nature et des forêts (ANB) mercredi. La sécheresse s'installe en effet peu à peu dans toutes les provinces flamandes, ce qui augmente le risque de feux de forêt.
En cas de code jaune, les effectifs des pompiers sont adaptés. La présence de personnes dans les tours de guet dépend par ailleurs de l'évaluation du risque par l'Agence de la nature et les services de secours.
Seules les provinces d'Anvers et de Limbourg étaient placées en code jaune jusqu'à mercredi. A la suite d'une nouvelle analyse, l'ANB a décidé de relever le niveau d'alerte pour l'ensemble de la Flandre. Un temps ensoleillé et chaud est encore annoncé pour ces prochains jours.
Qu'en est-il en Wallonie? Nous avons posé la question à la cellule wallonne de la sécheresse. Elle nous répond qu'aucune alerte n'a été émise en Wallonie. L'indice de sécheresse est normal et est beaucoup moins inquiétant que l'an dernier. Elle nous explique aussi que les incendie de ces derniers jours ne pouvaient pas être prévisibles.
Le système de code couleur par province n'existe pas en Wallonie. Ce travail d'alerte se fait plus à un niveau local. Les agents du département Nature et Forêts réalisent des rondes dans les zones boisées et ils préviennent directement les autorités locales en cas de risque d'incendie. Ici, ce n'est pas le cas. Pas d'inquiétude pour l'instant, les sols sont humides.
La Flandre est-il plus préventive que la Wallonie? En partie, oui. C'est notamment lié à la différence de types de sol entre les deux régions. "Les contextes sont différents, en terme de végétation et de types de sol. Ils retiennent un peu moins l'eau en Flandre. La végétation peut s'assécher plus vite quand on a des températures élevées, l'absence de pluies et des vents plus importants. C'est plus une mesure préventive. Ce qui ne veut pas dire qu'en Wallonie, il n'y a pas de code. Pour l'instant, il n'y a pas de vigilance par rapport à cette thématique-là", explique Kevin Thibaut, doctorant en gestion des risques à l'université de Liège.