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Le groupe Emeis a annoncé la suppression de 150 emplois lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire. Cinq maisons de repos vont être revendues, deux autres fermées.
La branche belge du groupe Emeis (anciennement Orpea) a annoncé mardi lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire la suppression de 150 emplois, la vente de cinq maisons de repos et la fermeture de deux résidences services à destination des aînés. L'information a été rapportée mercredi par le Setca, la CGSLB et la CNE dans un communiqué commun. Un préavis de grève a été déposé.
Selon les syndicats, la direction a annoncé lors de ce conseil d'entreprise extraordinaire la mise en place d'un plan Renault et le licenciement de 150 personnes, principalement en Région bruxelloise et en Wallonie.
Le groupe Emeis dispose actuellement de 51 maisons de repos et de soins et de 17 résidences services en Belgique. Cinq de ces maisons de repos, dont trois en Wallonie, vont être vendues et deux résidences services, en Flandre, vont être fermées, selon les informations rapportées par le front commun.
"La sécurité des résidents en péril"
"Les travailleurs et leurs représentants syndicaux refusent de participer à un plan de réduction de l'emploi qui mettra davantage en péril la sécurité des résidents", ont dénoncé les syndicats, rappelant que le secteur des maisons de repos et de soins "est confronté à un important manque de personnel". Ceux-ci s'indignent par ailleurs d'une telle décision alors que le groupe a connu "une progression de son chiffre d'affaires et un impact positif sur le déficit qui a été réduit de deux tiers".
Un préavis de grève a immédiatement été déposé pour couvrir toutes les actions autour de cette annonce, a annoncé le front commun syndical. Contacté, le groupe Emeis n'a pas encore donné suite à nos sollicitations.