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Nouvelle agression d'un chauffeur de bus: "Il faut aggraver la peine", souhaite le porte-parole du TEC

Les agressions ont été nombreuses ces derniers mois dans les bus TEC. Les chauffeurs et la direction se sentent impuissants face à cette situation. Comment diminuer cette violence?
 

L'agression d'un chauffeur TEC à Trazegnies mardi est la deuxième depuis la rentrée. En 2023, il y a eu 150 agressions. Et pour 2024, de janvier à juillet, 108 quand on compte toutes les provinces. Stéphane Thiery, directeur Marketing et Mobilité ainsi que porte-parole du TEC, regrette évidemment ces chiffres élevés. "On voit beaucoup trop d'agressions", dit-il. "Ce n'est pas l'apanage du TEC, on regarde sur l'ensemble du territoire. On travaille beaucoup à quatre opérateurs sur cette question. C'est en augmentation partout, de manière anormale depuis 2015. Ça devient un phénomène de société."

Comment empêcher cette violence?

Stéphane Thiery évoque les campagnes de sensibilisation pour diminuer ces agressions. "Mais aussi sur l'accompagnement de nos conducteurs, sur des moyens technico-préventifs aussi", dit-il. "L'ensemble de nos bus sont dotés de caméras et tout est filmé. Certains arrêts aussi. On ne peut pas le prendre à bras-le-corps tout seul. Il faudra d'autres acteurs avec nous et notamment qui vont utiliser ces images et qui vont nous aider à améliorer ces chiffres."

Des sanctions plus fortes?

Pour le porte-parole du TEC, la police et la justice ont leur rôle à jouer. "Il faut d'abord accélérer les interventions de police quand elles sont demandées par le dispatching", affirme-t-il. "Et intensifier éventuellement les contrôles communs. Les parquets doivent également aller plus vite dans le traitement des dossiers. Je vous disais, zéro tolérance. On fera un dépôt de plainte systématique. Et pour finir, il faut aggraver la peine."

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