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La manière de partir en vacances a bien évolué au fil du temps. Si maintenant il est plus facile de partir rapidement et loin, il n'en a pas toujours ainsi. Nos aînés se souviennent de ces vacances passées au pays, entre rires, jeux et temps de partage.
Originaire de la région namuroise, Daniel habitait avec le reste de sa famille. Une proximité qui a forgé de beaux souvenirs : "On habitait une maison unifamiliale avec mes grands-parents au centre, mon oncle et ma tante à gauche et nous-mêmes à droite. On se retrouvait avec mon grand-père parfois dans le verger, sous les pêchers, à discuter du futur, etc. Ou alors dans son atelier de menuiserie où il me laissait de temps en temps mettre la main à la pâte, mais pas sur les machines dangereuses. La raboteuse et la scie circulaire étaient complètement interdites."
Bernard n'est jamais parti en vacances avec ses parents. Cela ne l'a pas empêché de passer de bons moments, notamment avec ses cousins. "On faisait du vélo, beaucoup, avec mes cousins. J'avais des cousins qui habitaient dans le coin. On descendait par la rue de la Colline, une descente vertigineuse, je ne sais pas à combien on roulait, mais c'était un truc de fou", se rappelle-t-il en riant.
Marie-France, elle, passait même du temps à son école pendant les vacances. Mais de manière bien plus excitante que sur les bancs de sa classe. "On est un petit village donc on avait des amis tout près, j'habitais en face de l'école donc on avait la grande cour de récréation de l'école pendant les vacances. On pouvait aller non seulement rouler à vélo, mais aussi grimper sur les toits, forcer les fenêtres pour rentrer dans des endroits où on ne pouvait pas".
Fille d'indépendants, Andrée "n'allait jamais en vacances", mais elle se souvient que "très souvent le dimanche pendant l'été ma mère préparait un pique-nique et après on partait avec la voiture, pour moi c'était très loin, et on s'arrêtait pour pique-niquer". Comme Daniel, Andrée a gardé de précieux souvenirs du temps passé chez ses grands-parents. "C'était une ferme, fin du mois de juin, on allait au foin. On ne faisait rien, mais on allait avec eux. On mangeait derrière les bottes de foin, on mangeait, on buvait, le café, etc. Puis on s'amusait, on ne s'embêtait jamais, jamais, jamais."