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"On mettait Bobonne derrière, sur le cuistax, et on allait sonner à toutes les sonnettes": Piou, Alain, Nadine et Christine se souviennent de leurs activités préférées en vacances à la mer

Nouvel épisode de la série "Roulez jeunesse" par Bérengère Devos sur bel RTL, dans laquelle les auditeurs évoquent leurs souvenirs de vacances. Aujourd'hui, il est question des activités préférées des enfants en vacances à la mer. 

Le cuistax, contraction de cycle et de taxi, est petit véhicule à pédale, utilisé de manière ludique à partir des années 1950 sur la côte belge pour permettre aux familles de se balader sur la digue. C'est un mot qu'on utilise qu'ici et que tous les Belges connaissent.

Piou en faisait sur la digue à Oostduinkerke : "On avait notre loueur de cuistax, je ne sais plus comment il s'appelait, mais qui nous connaissait bien et on allait là tout le temps", raconte-t-il.

Nadine et Christine allaient à Westende avec leur grand-mère Alice, surnommée Bobonne et qui a, elle aussi, connu le cuistax bien malgré elle. "On mettait la grand-mère derrière, sur le cuistax, derrière, là où il y a toujours un petit bac. On s'amusait à aller, il faut aller sonner à toutes les sonnettes et après, on s'en va, on fout le camp. Et alors, elle enfonçait son chapeau jusqu'à son nez parce qu'elle avait des tas d'amis qui venaient en vacances à Westende. S'ils l'avaient vue, ils auraient dit 'olalalala' !", se souviennent en riant les deux femmes.

Autre occupation sur la plage : le fameux jokari. "Je me souviens que le jokari, c'était un bloc avec un élastique et une balle de tennis au bout, une raquette et donc on s'amusait à jouer au jokari et surtout à empêcher l'autre de rattraper la balle, c'était ça le jeu", raconte Alain. 

Sans oublier les magasins de fleurs en papier qui ont survécu jusqu'ici : "Mes enfants l'ont fait aussi, ma petite-fille va le faire aussi sans doute. Mais ça se perfectionne, maintenant, c'est plus commercialisé, j'ai remarqué. On vend des fleurs et c'est avec des coquillages, on avait 2-3 coquillages, maintenant, il faut des couteaux, tout est augmenté, c'est un peu comme passer de francs belges à l'euro", plaisante Alain.

"Moi, j'étais le seul garçon avec 8 filles, je vendais les fleurs en papier et j'allais chercher les tourelles pendant que les filles découpaient et voilà", raconte enfin Piou.

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