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L'idée de limiter à 100 km/h la vitesse autorisée sur les autoroutes et les axes structurants de Wallonie n'a pas été retenue dans la feuille de route du plan révisé air-climat-énergie (PACE), adoptée en première lecture par le gouvernement PS-MR-Ecolo, au profit d'une "gestion dynamique" des vitesses, a indiqué jeudi le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry, en charge du Climat.
"Nous n'avons pas retenu de réduction générale de la vitesse sur autoroutes ou les axes structurants", a exposé le ministre Ecolo à propos de cette piste qui avait suscité nombre de réactions lors du dépôt du projet de "PACE révisé", en septembre dernier. "Il y a eu des avis favorables, d'autres très défavorables, on a adapté". La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du trafic routier, dans le cadre des efforts pour atteindre -55% des GES en Wallonie d'ici 2030, passera donc par "une gestion dynamique des vitesses, avec fixation de vitesses variables suivant les tronçons et les moments, tant pour des raisons de réduction des émissions de CO2 que de sécurité routière", a expliqué M. Henry au cours d'une conférence de presse.
Le plan révisé envisage aussi, en concertation avec les communes, de déployer des "zones apaisées" dans les agglomérations (zones piétonnes, zones 30, zones de rencontres?) et de "favoriser" la réduction de vitesse de 90 à 70 km/h sur les autres routes. L'adaptation des vitesses de trafic routier n'est qu'une des multiples mesures du "PACE" (plan air-climat-énergie), le plan wallon qui devra être intégré en mars prochain dans le plan national énergie-climat (PNEC) de la Belgique, dans le cadre des engagements européens du pays. Le projet de PACE est à présent soumis à une consultation des acteurs.