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Des bonbons ou un sort ? Depuis de nombreuses années, la fête d'Halloween est indissociablement liée aux sucreries. De toutes les formes et de tous les goûts, les bonbons ravissent les petits comme les grands. L'engouement est tel à cette période de l'année que les confiseurs réalisent plus de 20% de leurs ventes annuelles.
"On a les cerveaux qui sont beaucoup demandés, on a les os qui sont très bons aussi et puis on a la demande qui explose pour les têtes de mort", décrit Émilie Englebert, la gérante d'un magasin de bonbons.
Mais qu'y a-t-il réellement dans ces produits gélatineux et acidulés ? Comment les recettes sont-elles élaborées ? Nous avons tenté de percer ces mystères (très) bien gardés.
Une grande marque bien connue a accepté de nous ouvrir les portes de son usine en Belgique. Mais rien n’est laissé au hasard : impossible de filmer toutes les étapes de fabrication. Toutes les images de notre reportage ont été contrôlées par l'entreprise qui a posé cette condition avant de nous laisser entrer. Les bonbons, c'est fait pour procurer du plaisir, mais on ne rigole pas avec.
Ici, la production bat son plein. Par exemple, 11.500 tonnes de guimauves sont produites chaque année. Pour la recette magique, elle ne nous sera pas révélée, mais voici les quatre ingrédients principaux : du sucre en poudre, du sirop de glucose, de l’acidifiant et de la gélatine de porc pour la texture.
Le coût de production est, lui aussi, de l'ordre du secret.
Les bonbons contiennent également des colorants naturels. "Il y a une évolution avec une tendance à rechercher plus de naturalité", explique Nicolas Guggenbühl, diététicien et professeur de nutrition et diététique. "On retrouve encore des arômes artificiels, qui seront progressivement remplacés par des arômes naturels, mais il ne faut pas croire pour autant que le bonbon remplace ou même contient des fruits."
Au total, les Belges consomment 4 kilos de bonbons par an et par personne.