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Michael O'Leary craint que les syndicats ne perturbent les vols de sa compagnie cet été. Il demande à la Commission européenne de légiférer pour protéger les vols en cas de mouvements de grève. Une pétition a été déposée.
Le patron de Ryanair craint que de nombreux vols doivent être à nouveau annulés ou retardés, comme l'été passé. C'est également le cas depuis 2023. En Belgique, il y a déjà eu plusieurs cas de grèves de contrôleurs aériens. Cette fois-ci Michael O'Leary s'attaque aux grèves des contrôleurs aériens en France. L'enjeu est avant tout le survol du territoire aérien français. À chaque fois que ces contrôleurs aériens font grève, le survol du territoire français est rendu compliqué.
Or, la France occupe une position centrale dans l'Europe. Ce sont donc des dizaines, voire des centaines de vols européens qui doivent être détournés, ou annulés. Ryanair dit ne pas vouloir s'attaquer au droit de grève. Ils demandent avant tout à la Commission européenne de légiférer pour que des solutions soient trouvées en cas de grève. Ils veulent la garantie d'avoir un service minimum assuré, garanti en priorité pour les vols internationaux.
Michael O'Leary a annoncé qu'il en allait de la libre circulation des Européens de l'espace Schengen: "Nous avons eu 57 grèves de contrôleurs aériens en France cette année. A cause de cela, nous avons annulé plus de 1200 vols et retardé plus de 17.200 vols. Cela n'aurait pas été nécessaire si durant ces grèves la Commission européenne prenait des mesures pour assurer des vols internationaux. Si les Français veulent faire grève, c'est leur droit. Mais alors un passager de la Belgique, ou de l'Espagne devrait tout de même pouvoir voler. S'il faut annuler des vols à cause des grèves alors il faut annuler en priorité des vols nationaux. Les Français peuvent tout aussi bien prendre la route ou le train. D'un pays à l'autre, il n'y a pas le choix et les passagers ne devraient pas avoir leur vol annulé à cause de ça."