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Le Belge Louis-Philippe, explorateur de l'extrême, va parcourir seul le désert le plus aride au monde: "Ce n’est pas de la folie"

Originaire de Mouscron, Louis-Philippe Loncke multiplie les expéditions depuis 20 ans. Cette fois-ci, il se prépare à passer deux mois dans le désert le plus aride du monde, en Australie, avec l’objectif de battre le record de distance parcourue en autonomie complète et sans assistance.

À 47 ans, Louis-Philippe Loncke repart pour une nouvelle aventure avec son équipement spécialisé. "Il y a des plantes avec des graines et donc il y a des petits bâtons de ces graines comme des petits cactus qui viennent se mettre dedans", explique-t-il.

Pour cette expédition, il a modifié son matériel en jumelant des roues de VTT pour plus de robustesse et d’efficacité.

Une nouvelle expédition dans le désert de Simpson

Seize ans après sa première expédition dans le désert de Simpson, l’explorateur de Mouscron vise une boucle de 1 000 kilomètres à travers ce désert australien, le plus aride du pays, en autonomie totale.

"Pour moi ce n’est pas de la folie, je sais que c’est extrêmement difficile, que les Australiens pensent même que c’est de la folie", affirme-t-il.

"Tester la machine humaine, la machine physique, c’est tout l’objectif des explorations", raconte Louis-Philippe Loncke. Il rappelle que la dernière expédition complète à traverser le désert de Simpson était la sienne, en 2008.

Préparation Physique et Logistique

Pour cette nouvelle expédition, la préparation est cruciale. Louis-Philippe Loncke prévoit d’emporter 160 litres d’eau, 35 kilos de nourriture, 25 kilos d’équipement, auxquels s’ajoutent les 30 kilos de sa charrette, soit un total de 250 kilos à tirer sur 60 jours d’expédition.

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En plus des défis logistiques, Loncke doit également se préparer à éviter les rencontres dangereuses : "Je peux me faire attaquer par des dromadaires, des dingos, des serpents venimeux, et puis il y a moi-même ; je peux faillir si je tombe, évanoui de chaleur, tout seul, qui va appeler les secours ?"

Pour parer à ces dangers, l’explorateur emporte avec lui un téléphone satellite afin de pouvoir appeler les secours en cas de besoin.

Des tests pour éviter le burn-out

Loncke est suivi par un neurologue pour tester ses capacités physiques et mentales. "Tous les 4 jours, il y a un protocole scientifique qui prend à peu près une heure. Ça consiste en des tests cognitifs qui mesurent la concentration, la mémorisation, l'influence verbale et d'autres paramètres", explique-t-il.

L'objectif est de mesurer et de détecter le burn-out dans un environnement extrême.

Le départ de cette nouvelle expédition est prévu pour le 25 juillet, avec l’espoir d’établir un nouveau record mondial de distance parcourue en autonomie complète.

Louis-Philippe Loncke continue de repousser les limites de l’exploration, mettant en avant non seulement ses capacités physiques mais aussi son esprit résilient face aux défis extrêmes.

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