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La reconstitution prévue dans le dossier de la mort d'Annie De Portere, disparue en 1994 à Laethem-Saint-Martin, aura lieu mercredi, a appris l'agence Belga mardi à bonne source. L'unique suspect, l'ex-époux de la quadragénaire, n'y participera guère, a confirmé le parquet de Flandre orientale.
Le samedi 27 avril, les restes d'un corps ont été découverts dans la Kerkstraat à Laethem-Saint-Martin lors de travaux de rénovation à proximité de l'ancienne maison d'Annie De Poortere, disparue le 12 novembre 1994. Plusieurs "indices sérieux" ont conduit le parquet à considérer que les restes appartenaient bien à cette femme, âgée de 48 ans au moment de sa disparition.
Le mari de la disparue, aujourd'hui âgé de 78 ans, a été interpellé et longuement interrogé. Les proches de la victime ont appris que l'homme a admis avoir caché le corps, mais nie avoir tué sa femme.
La collaboration du suspect est considérée comme primordiale, puisque ses déclarations fondent le dossier et qu'aucun témoin ne peut plus le contredire. Le septuagénaire a fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour assassinat et a été placé sous bracelet électronique, avant d'être libéré par le juge d'instruction à la fin du mois de mai. Le septuagénaire reste cependant suspecté d'assassinat et le parquet a assuré que les enquêteurs "mettaient tout en œuvre pour que l'enquête soit la plus rapide possible".
En raison d'une récente modification de la loi relative au délai de prescription pour les crimes passibles de la réclusion à perpétuité, qui a été porté de 20 à 30 ans, le parquet a jusqu'au 12 novembre pour traduire l'inculpé en justice, mais seulement s'il est renvoyé pour assassinat.