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La famille de l'expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo Omanyundu a supplié le président Félix Tshisekedi de "faire quelque chose" pour améliorer son état de santé, dans une vidéo publiée vendredi. Accusé de complicité dans une "tentative de coup d'État" survenue le 19 mai dernier, l'homme est emprisonné depuis plus d'un mois et demi.
"Je vous implore, Monsieur le Président, la santé de mon mari se dégrade chaque jour", a déclaré l'épouse de Jean-Jacques Wondo, Nathalie Kayembe. "Il a perdu 15 kilos. Il a besoin de soins et d'un régime strict après une opération chirurgicale. Nous sommes sans nouvelles directes de lui, nous ne savons même pas s'il est encore en vie", a-t-elle poursuivi.
Outre son épouse, son fils a également pris la parole. "Je vous en supplie, faites quelque chose pour mon père, pour qu'il se sente déjà un peu mieux", a-t-il indiqué.
Début juin, la famille de l'analyste belgo-congolais avait déjà appelé à sa "libération immédiate et sans conditions" par voie de communiqué.
Le spécialiste des questions militaires et des conflits en RDC avait été arrêté à la fin du mois de mai à Kinshasa dans le cadre de la "tentative de coup d'État" des "putschistes", qui visait le président Félix Tshisekedi et son ministre de l'Économie Vital Kamerhe.
Le tribunal militaire qui juge une cinquantaine de personnes, dont l'expert militaire belgo-congolais, poursuivies pour cette "tentative de coup d'État", va rendre son verdict vendredi. La peine de mort avait été requise fin août contre 50 personnes, dont M. Wondo.