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Les Wallons et les Bruxellois meurent plus tôt que leurs voisins du nord. Ils font aussi de moins en moins d’enfants que les Flamands. En 2070, selon une étude du bureau du plan, la population wallonne sera moitié moins importante que la population flamande ; 4 millions de Wallons pour 8 millions de Flamands. Interrogée sur cette situation dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, l'experte Marie Vandresse a apporté des explications.
"Sur base de nos projections, l'évolution de la population en Flandre est plus dynamique qu'en Wallonie. Pour une raison principale, c'est lié à l'évolution du solde naturel (différence entre naissances et décès). Depuis 2015 en Wallonie, ce solde est négatif. Donc il y a plus de décès que de naissances", décortique la démographe.
"La diminution des naissances s'explique par deux facteurs : le nombre moyen d'enfants par femme et le nombre de femmes en âge d'avoir des enfants. On constate que le nombre de femmes en âge d'avoir des enfants en Wallonie, pour les 10 à 15 prochaines années, à une évolution moins dynamique donc ça va freiner les naissances en Wallonie." Alors qu'en Flandre, cette évolution est positive, d'où ce futur écart démographique.
