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La rencontre du pape avec des victimes d'agressions sexuelles au sein de l'Eglise était un moment attendu de ce week-end papal en Belgique.
Ce matin, le pape, en visite dans notre pays jusqu'à dimanche, a rencontré 15 victimes d'abus sexuels de la part d'hommes d'Église. Jean-Marc Turine était l'un d'entre eux : l'homme, en sortie de sa rencontre avec le Saint-Père, est apparu désabusé, expliquant que selon lui, le pape avait "tourné autour du pot", et expliquant se sentir déçu de sa rencontre avec le chef de l'Eglise catholique.
Présent sur le plateau du RTL info 13h, le porte-parole des évêques de Belgique Tommy Scholtès, est revenu sur cette prise de parole."Il ne m'appartient pas de juger ce que quelqu'un sent. Quelqu'un qui est triste, quelqu'un qui a vécu des drames, et M. Turine, qu'on vient de voir, a vécu des drames", recentre-t-il en début de prise de parole.
"Vouloir focaliser sur l'Église, c'est-à-dire une personne, évidemment, ce n'est pas possible d'évoquer les choses qui se sont passées il y a 50 ans à travers une personne qui dirait "oui, c'est ma responsabilité". Mais c'est vrai que nous avons tous une responsabilité", admet-il. "Ce n'est pas une rencontre qui peut guérir une situation de souffrance. Ce seront des années. Il faut que nous acceptions d'accompagner, avec notre responsabilité et avec toute l'Église, ce genre de situation".