"Demain, ça sera parfait": dernières répétitions pour les cavaliers de l'escorte royale avant le défié du 21 Juillet

 C'est une répétition grandeur nature qui n' é carte aucun détail, comme la présence fictive du roi Philippe incarné par un officier de police, assis royalement à l'arrière de cette voiture sous escorte. 

C'est à Rebecq qui les répétitions se déroulent, à une trentaine de kilomètres de la capitale, sur le nouveau site de la cavalerie de la police fédérale. À la veille de la fête nationale, les 72 policiers et leur monture chargés d'escorter le souverain règlent les derniers détails sur le parcours. "On fait petit briefing d'orientation avant", indique Benoît Van Houtte, commandat de l'escorte royale. "C'est la seule option raisonnable, on ne va pas bloquer toute la zone du Palais royal pour aller répéter là-bas."

"Un honneur"

L'escorte accompagne le roi du Te Deum le matin au défilé militaire l'après-midi. Une mission de sécurité protocolaire qui procure aux cavaliers et aux cavalières un sentiment de fierté. C'est le cas de Lola et Tiffany, pour qui ce sera une première. "C'est quelque chose qui va être impressionnant pour moi, je pense, demain, mais je pense que c'est à faire, c'est un honneur", confie Lola, cavalière depuis huit mois. 

Après deux heures de répétition et quelques mises en garde, le commandant Van Houtte semble satisfait. "On dit toujours que quand la répétition n'est pas très bien, la prestation est parfaite, donc demain, ce sera parfait", indique-t-il, sourire aux lèvres 

La plus grande crainte des cavalies, nous dit-on, est le comportement imprévisible de l'animal. "Ils sont habitués à la foule, mais ça reste des chevaux, donc ça reste un être vivant, avec leur caractère, leurs émotions", souligne Maire-Christine Roll, 1er inspecteur de police.

Accompagner le roi ne représente qu'un cinquième du travail des cavaliers de la police fédérale, dont la principale mission reste le maintien de l'ordre dans les grandes manifestations. M