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Devant la hausse des infractions liées aux trottinettes électriques, Anvers a pris une décision radicale : celles dépassant 25 km/h seront détruites sur-le-champ. Une décision qui soulève des questions sur l'application de telles sanctions à d'autres véhicules débridés comme les voitures et les motos.
Face aux conducteurs imprudents qui utilisent des trottinettes électriques sans respecter les limitations de vitesse, Bart De Wever et la ville d'Anvers ont pris une décision radicale. Désormais, les trottinettes illégales qui dépassent la vitesse de 25 km/h pourront être immédiatement détruites. Les trottinettes non assurées seront soumises à la même procédure de destruction. Pour l'instant, cette mesure n'est pas envisagée à Bruxelles ni en Wallonie.
Quid des voitures, des motos et des vélos ?
Pour les voitures débridées, dans lesquelles les propriétaires installaient une puce dans le moteur pour augmenter la vitesse, les contrevenants recevaient une amende et étaient obligés de remettre le moteur dans son état normal. Un phénomène très populaire il y a 10 ou 15 ans, qui a perdu en importance depuis. Il en va de même pour les motos et les vélos électriques trafiqués : soit les conducteurs écopent d'une amende avec obligation de retirer le dispositif augmentant la vitesse, soit leurs véhicules sont saisis. Il existe d'ailleurs plusieurs dépôts où la police stocke ces fameux engins survitaminés, notamment les trottinettes.
Ce qui rend la situation compliquée avec les trottinettes, c'est que le conducteur peut en limiter la vitesse à tout moment via son smartphone. Une simple manipulation, et l'engin est de nouveau bridé. La difficulté pour la police, c'est de devoir les prendre en flagrant délit pour pouvoir agir.
Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.