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2024, une année catastrophique pour les moules de Zélande ? "C'est devenu un mets qui n'est plus bon marché"

Il y a de l'inquiétude chez les producteurs de moules. Bien qu'elles soient excellentes, elles sont trop peu nombreuses. Résultat ? Cela pourrait faire grimper les prix.

Elles sont là : les premières moules de Zélande de la saison. Cultivées au sol, elles viennent tout juste d'être récoltées. Après deux ans sous l'eau, les voilà assez grandes pour être consommées. Mais cette année, la récolte risque d'être plus faible que d'habitude, notamment en raison de la météo de ces derniers mois.

Addy Risseeuw, représentant des mytiliculteurs zélandais, explique : "Nous pensons que c'est une combinaison de facteurs. D'une part, la quantité de moules était un peu plus faible cette année. Certaines années, la génération est tout simplement plus forte que d'autres. Et il faut combiner cela avec beaucoup de pluie et d'algues mousseuses. Ces trois facteurs réunis n'ont pas aidé".

Chaque année, deux tiers de ces moules sont exportés chez nous. Une mauvaise récolte pourrait donc faire augmenter les prix. "D'année en année, les prix des moules, malheureusement, continuent à augmenter. Et les Golden sont quand même relativement chères. C'est devenu un mets qui n'est pas bon marché", constate Eric Hemelsoet, propriétaire d'un restaurant.

Pas d'inquiétude en revanche au niveau de la qualité. Dans le restaurant d'Eric, les commandes s'enchaînent. "Elles peuvent encore grandir, elles peuvent encore grossir. Mais elles sont de très belle qualité, de belles couleurs. On est maintenant à peu près à 32 ou 33 % de chair dans la coquille", se réjouit le restaurateur.

 

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