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Un projet de reconnaissance faciale sur chantier pour lutter contre la fraude sociale

Un système d'accès à reconnaissance faciale est actuellement testé sur un chantier à Genk. Le ministre flamand de l'Emploi et de l'Innovation, Jo Brouns, estime que ce procédé numérique peut contribuer à lutter contre la fraude sociale dans le secteur de la construction.

Un nouveau centre de formation pour policiers, pompiers et ambulanciers est en cours d'édification sur l'ancien site minier du Zwartberg, dans le Limbourg. Outre le terrain d'apprentissage en tant que tel, des bureaux et un restaurant doivent voir le jour.

L'ouvrier doit d'abord faire vérifier tous ces documents de travail. Il reçoit ensuite un badge personnel et peut également, sur base volontaire, se faire photographier le visage via une application que l'entrepreneur Democo a mise au point avec sa société partenaire AEW Security. Le visage est alors associé au badge. Après avoir scanné son badge, l'ouvrier peut accéder au chantier. Les données sont conservées le temps du contrat. Une fois le chantier terminé, tout est effacé et le travailleur ne peut plus y avoir accès.

Le profil de l'ouvrier est automatiquement enregistré via une connexion sécurisée dans le portail de Democo qui transmet ensuite le tout à la base de données Checkinatwork de l'ONSS (Office national de sécurité sociale).

Le ministre Brouns a précisé que la technique devait encore satisfaire au règlement des données personnelles (RGPD) avant un éventuel déploiement à grande échelle. Ce qui pourrait intervenir dans les prochains mois, selon lui.

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