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Le groupe de recherche BruBotics de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) a développé des interfaces cerveau-machine (ICM) non invasives pour des applications quotidiennes, comme la commande d'un bras robotisé, indique la VUB dans un communiqué mardi. Un projet mené en collaboration avec l'unité de recherche en physiologie humaine et physiothérapie sportive MFYS de la VUB et le laboratoire ETIS de l'Université Paris-Cergy, dans le cadre du réseau de coconstruction de l'université européenne de demain EUTOPIA.
"Une interface cerveau-machine est une connexion entre le cerveau et un ordinateur, qui mesure l'activité cérébrale et la convertit en commandes pour contrôler des appareils", rappelle le chercheur Arnau Dillen.
Sous la supervision du professeur Kevin De Pauw, le chercheur du MFYS de la VUB a mis au point une ICM permettant au cerveau de commander un bras robotisé grâce à des mesures électrophysiologiques (électroencéphalographie ou EEG). Une méthode non invasive, contrairement à celles "envisagées par la société Neuralink d'Elon Musk" qui a mis au point un implant cérébral, inséré pour la première fois chez un homme tétraplégique en janvier dernier, indique la VUB dans son communiqué. "Cela rend le système beaucoup plus accessible pour une utilisation quotidienne sans intervention chirurgicale", précise Arnau Dillen.
L'imagerie motrice, qui mesure l'activité cérébrale pendant qu'une personne songe à un mouvement, est utilisée dans cette méthode. "En analysant des fréquences spécifiques des signaux EEG, le système peut déterminer le mouvement auquel la personne pense. Ces données sont ensuite utilisées pour commander un bras robotisé", explique Kevin De Pauw. Un casque de réalité augmentée se sert également des mouvements oculaires pour sélectionner des objets dans l'environnement, tandis que l'utilisateur peut contrôler le bras par la pensée.
La prochaine étape de la recherche consistera à développer le système pour en faire un logiciel commercialisable.