Partager:
Les juges d'instruction du pôle "cold cases" de Nanterre ont demandé de nouvelles analyses ADN dans le dossier de la tuerie de Chevaline pour tenter d'élucider ce quadruple meurtre commis en 2012, a appris l'AFP mercredi de source proche du dossier.
Des vêtements portés par une des victimes, des mégots de cigarette retrouvés sur les lieux et des fragments de l'arme utilisée sont examinés, assure cette source, confirmant des informations de RTL.
Contacté par l'AFP, le parquet de Nanterre a "uniquement" confirmé que "de nouvelles expertises techniques ont bien été relancées depuis début 2024 et confiées à plusieurs laboratoires publics et privés afin de tenter d'identifier le ou les auteurs de ces crimes".
"Nous n'avons pas encore le retour de celles-ci", a ajouté le ministère public.
Le 5 septembre 2012, un Britannique d'origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans avaient été retrouvés morts dans leur voiture, tués de plusieurs balles dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline, non loin du lac d'Annecy.
Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, 45 ans, avait également été abattu.
L'une des fillettes du couple al-Hilli avait été grièvement blessée tandis que la seconde, recroquevillée sous les jambes de sa mère, en était sortie indemne.
Le pôle national en charge des dossiers non-résolus ("cold cases") basé à Nanterre a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente d'élucider cette affaire au retentissement international.