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Bernard Quintin, notre nouveau ministre des Affaires étrangères, était l'invité de Martin Buxant ce mardi matin. Il a notamment été question de son positionnement quant à la crise au Proche-Orient.
Invité ce matin sur bel RTL, le nouveau ministre des Affaires étrangères s'est exprimé quant à une potentielle visite de Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, en Belgique. Sera-t-il arrêté s'il pose un pied sur le sol belge, lui a demandé Martin Buxant.
"Nous sommes membres fondateurs de la CPI (Cour pénale internationale, NDLR). Nous pensons en Belgique, et nous militons à travers tous les organes possibles, imaginables, pour un ordre mondial stable, dans lequel l'État de droit est respecté. Nous prendrons nos responsabilités", a-t-il affirmé.
Toujours à propos du conflit au conflit au Proche-Orient, Bernard Quintin estime qu'il faut mettre Palestiniens et Israéliens face à face, et non dos à dos.
"La première chose, et c'est ce que nous faisons tous les jours, c'est militer, pousser, inviter à la cessation des hostilités. Dans une guerre, la première chose qu'il faut faire, c'est arrêter les combats et arrêter les morts. Et il y en a déjà eu beaucoup, beaucoup trop. Quand je dis face à face, c'est-à-dire qu'à un moment, il faut se retrouver autour de la table et il faut négocier. Nous appuyons les négociations toujours sur base de la solution à deux États. C'est eux, Israéliens et les Palestiniens, qui doivent nous dire la solution qu'ils veulent", a-t-il insisté.
Jusqu'à présent, la Palestine n'a pas été reconnue comme un État par la Belgique, mais sous ce nouveau gouvernement, cela pourrait arriver, a expliqué Bernard Quintin.
"La déclaration de gouvernement est assez claire sur le sujet. La reconnaissance d'un État palestinien, elle est inscrite dans l'avenir. Est-ce que c'est un avenir proche ? Est-ce que c'est un avenir plus lointain ? Il y a un certain nombre de conditions qui doivent être remplies. Nous considérons au niveau du gouvernement belge que ces conditions ne sont pas encore remplies pour le faire", a enfin déclaré le ministre des Affaires étrangères.