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"Nous devons finir le travail, prendre le contrôle des grandes villes de Wallonie et de Bruxelles et rentrer dans les collèges communaux où nous ne sommes pas", a exhorté dimanche le président du MR, Georges-Louis Bouchez.
Le Mouvement réformateur lançait à Ciney sa campagne pour les élections communales et provinciales. La formation libérale, devenue la première force politique du sud du pays à la suite des élections de juin, veut convaincre l'électeur d'installer à cette occasion "la cohérence nécessaire" entre les niveaux local et régional.
"Nous devons assurer la cohérence entre notre volonté de changements et de réformes et leur capacité à percoler sur le terrain", a affirmé M. Bouchez devant quelque 2.000 sympathisants.
Le parti a adopté, lors d'un vote à l'unanimité, un "programme communal général". Les libéraux mettent en avant la sécurité (plus de policiers sur le terrain, de caméras et d'agents constatateurs), l'activation des inactifs, la mobilité, la propreté publique et la connectivité. Gestion rigoureuse des deniers publics, supracommunalité et facilitation urbanistique figurent aussi en bonne place. Le parti veut en outre que les administrations communales soient ouvertes le samedi pour s'adapter aux horaires des travailleurs.
Vu la diversité des situations locales, aucune consigne n'est donnée pour les futures coalitions communales, "même si la volonté de cohérence penche pour Les Engagés, là où l'on peut travailler ensemble", dit-on dans l'entourage de la présidence.