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Les slogans de l'Open Vld sont "en totale déconnexion avec la réalité de terrain et avec la manière de faire la politique de l'emploi en Belgique", a réagi mercredi la FGTB après la sortie du parti libéral flamand sur sa volonté d'augmenter "coûte que coûte le taux d'emploi en Belgique", en activant notamment les femmes en foyer par le biais des flexi-jobs.
Les partenaires sociaux viennent de conclure un accord social "qui est le fruit de négociations tenant compte de la réalité du travail et de celle des entreprises. Les secteurs sont engagés dans les négociations. Ce n'est pas aux politiques d'intervenir maintenant. Encore moins pour imposer des mesures de flexibilité unilatérales", déplore le syndicat socialiste.
Ce dernier refuse d'étendre les flexi-jobs, un pratique qui "ne devait initialement concerner que l'horeca", recadre-t-il. "Ces faux emplois ont fini, sous l'impulsion des partis libéraux, par 'gangréner' d'autres secteurs, entraînant la disparition d'emplois de qualité au profit d'emplois à bon marché (pas de salaire sectoriel, pas de pécule de vacances, moins de cotisation à la sécurité sociale)", dénonce encore la FGTB.
L'Open Vld "parle de remettre au travail un 'réservoir de femmes au foyer issues de l'immigration', ce qui non seulement stigmatise violemment un groupe de population mais nie également le libre choix, dans notre État de droit, de travailler ou non", poursuit l'organisation syndicale.
Selon cette dernière, "la politique de l'emploi et l'accompagnement des demandeurs d'emploi mérite mieux que ce genre de déclarations populistes. Le travail doit être moins imposé, pas moins protégé".