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L'Ocam pointe la radicalisation en ligne et le lien avec des problèmes psychiques

L'Ocam constate davantage de radicalisation en ligne, dans des groupes fermés où il est difficile de faire passer un contre-narratif, ressort-il mercredi d'une séance à huis-clos du parlement flamand avec des représentants de l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace.

Durant cette séance, l'Ocam n'a pas donné d'information sur l'auteur de l'attentat du 16 octobre, l'enquête étant toujours en cours. Le directeur de l'Ocam et l'officier de liaison flamand ont toutefois livré un état des lieux de la menace en Belgique.

Actuellement, 652 personnes sont suivies, la plus grande majorité pour une menace liée au djihadisme.

Un certain nombre des personnes suivies se trouvent à l'étranger. Parmi les personnes localisées en Belgique, la majorité vit à Bruxelles.

Le conflit dans la Bande de Gaza n'a pas mené jusqu'à présent à une augmentation significative du nombre de menaces, mais il apparaît de plus en plus évident que l'émotion suscitée par un conflit à l'étranger, combinée à des problèmes psychiques peut mener à une radicalisation rapide.

L'an prochain, le plan d'actions flamand contre le radicalisme prendra fin. Plusieurs députés plaident pour une adaptation en profondeur qui se traduirait par un nouveau plan.

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