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Le groupe de défense américain Lockheed Martin a dégagé, au premier trimestre, des résultats supérieurs aux attentes, et a vu ses ventes progresser dans tous ses métiers, en particulier les missiles.
Le bénéfice net ressort néanmoins en baisse de 8,5% sur un an, à 1,5 milliard de dollars, selon un communiqué publié mardi. Ce recul est notamment dû au paiement d'intérêts plus élevés, le groupe ayant vu sa dette augmenter.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, donnée la plus scrutée par le marché, il se monte à 6,33 dollars, soit sensiblement au-dessus des 5,80 dollars attendus par les analystes.
Au total, le chiffre d'affaires ressort en progression de 13,6%, à 17,2 milliards de dollars.
L'activité de missiles et technologie de contrôle de tir, qui comprend notamment capteurs et récepteurs, a fait des étincelles, avec une croissance de 25% sur un an.
Le groupe a accéléré la production des systèmes lance-roquettes multiples (GMLRS), des lanceurs mobiles HIMARS, des missiles de croisière air-sol JASSM et des missiles anti-navires LRASM.
Les HIMARS ont notamment été très utilisés par l'armée ukrainienne contre des cibles russes.
Le chiffre d'affaires de Lockheed Martin a également été soutenu par la division aéronautique (+9%), qui a vendu pour 305 millions de dollars de chasseurs F-35, grâce, pour partie, à une montée en puissance de la production.
Cette performance a néanmoins été relativisée par la hausse des coûts sur ce même programme F-35, qui ont rogné sur les marges.
Le directeur général Jim Taiclet, cité dans le communiqué, a insisté sur l'augmentation des capacités de production à l'échelle du groupe tout entier, qui lui a permis de répondre à la demande.
Dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York, l'action du groupe gagnait 1,44%.