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L'arithmétique d'après élections et les choix déjà annoncés de certains partis ne laissent guère d'autre choix qu'une coalition avec la N-VA, a laissé entendre mardi le président des Engagés, Maxime Prévot, avant d'être reçu en audience par le Roi.
Selon le président centriste, on verra clair "plus rapidement que d'habitude" sur les coalitions possibles à l'échelon fédéral.
"On a des divergences sur une série de dossiers socio-économiques et institutionnels mais (la N-VA) reste un partenaire envisageable, surtout pour éviter de devoir se tourner vers les extrêmes de droite et de gauche. A partir du moment où, de surcroît, les écologistes se sont écrasés et les socialistes ont fait le choix de l'opposition, tout analyste vous dira qu'on doit pouvoir envisager des coalitions avec la N-VA", a-t-il expliqué.
Dès dimanche soir, le président de la N-VA, Bart De Wever, a appelé à plus d'autonomie pour la Flandre, ce qui suppose une réforme institutionnelle. Une éventualité que n'écarte pas M. Prévot.
"Tout dépend de quelle réforme de l'Etat. Si c'est une réforme de l'Etat pour dépecer la Belgique, nous ne serons jamais des partenaires. La priorité pour les citoyens est d'abord socio-économique: la réforme des pensions, la réforme fiscale, la réussite des transitions environnementales, etc. Mais on est conscient qu'il y a aussi beaucoup de gaspillage d'argent public, on est conscient qu'aujourd'hui, il y a une lasagne institutionnelle qui ne fonctionne pas de manière optimale. On ne doit pas avoir peur des mots 'réforme de l'Etat' pour améliorer l'efficacité socio-économique de la Belgique", a-t-il souligné.