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Alexandre Strens, Dominique Sabrier, Emanuel et Miriam Riva : ces quatre noms ont marqué la Belgique le 24 mai 2014. Ces victimes ont péri sous les balles tirées par Mehdi Nemmouche, condamné à la réclusion à perpétuité pour cet attentat, aux côtés de Nacer Bendrer, pour sa part condamné à 15 ans de prison. Dix ans après cette attaque meurtrière, le Musée juif de Belgique poursuit sa mue et tente de poursuivre sa mission d'ouverture et de partage des cultures.
Le samedi 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche a plongé la Belgique dans la terreur. L'homme s'est rendu à l'entrée du Musée juif de Belgique et a tué avec un revolver un couple de touristes israéliens, Emanuel et Miriam Riva, âgés respectivement de 54 et 53 ans, avant de sortir une kalachnikov pour tuer une bénévole française du musée, Dominique Sabrier (66 ans), et un employé belge, Alexandre Strens (25 ans), décédé treize jours plus tard de ses blessures à l'hôpital.
Arrêté le 30 mai à Marseille, Mehdi Nemmouche sera finalement condamné en 2019 par la cour d'assises de Bruxelles à la réclusion à perpétuité assortie d'une mise à disposition du tribunal de l'application des peines pour 15 ans pour un quadruple assassinat à caractère terroriste. Nacer Bendrer, accusé de lui avoir fourni les armes, a écopé pour sa part d'une peine de 15 ans de réclusion assortie d'une mise à disposition du tribunal de l'application des peines pour 5 ans.
Le Musée juif, qui arbore à l'entrée une plaque commémorative au nom des quatre victimes, a rouvert ses portes dès septembre 2014, multipliant depuis lors les initiatives d'éducation et d'ouverture pour "construire des ponts entre les communautés". L'institution s'apprête par ailleurs à fermer en septembre pour une rénovation de son bâtiment, d'une durée de deux ans au moins.