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Pour le SLFP-Défense, la réforme de la retraite des militaires, telle qu'envisagée par les partenaires de la potentielle coalition fédérale 'Arizona', constitue "une menace directe pour la sécurité nationale".
Sur base des fuites de la note socio-économique de l'ex-formateur Bart De Wever, les cinq partis en négociation envisagent de réformer l'âge de la retraite des militaires en le faisant passer de 56 à 67 ans. "Cette réforme relève d'un dogmatisme politique qui ignore complètement les réalités du terrain ainsi que les défis liés au recrutement, mais aussi à la rétention du personnel", s'insurge Boris Morenville, dirigeant responsable et porte-parole du SLFP Défense, mercredi dans un communiqué. "Nos analyses montrent clairement que le maintien des militaires en service jusqu'à 67 ans aurait un impact négatif sur le recrutement et le rajeunissement des forces armées."
"Certes, cette réforme pourrait représenter un gain à court terme pour le service fédéral des pensions, mais elle entraînerait une perte substantielle pour la Défense belge et un surcoût pour le budget national dans sa globalité. L'opérationnalité et le fonctionnement des forces armées seraient gravement compromis", ajoute Chris Huybrechts, président du syndicat libéral.
Pour le syndicat, il est préférable de travailler à l'"l'amélioration des conditions de travail et des opportunités de carrière pour les militaires en fin de service". Il demande clairement d'abandonner ce projet de réforme de la retraite.