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La cheffe de file de la N-VA à Bruxelles, la députée régionale Cieltje Van Achter, souhaite voir la Région bruxelloise disposer de davantage de compétences ainsi que davantage de financement pour la Région, a-t-elle indiqué vendredi matin au micro de LN24.
Cette augmentation des compétences devrait notamment intervenir en matière de politique de l'emploi, a précisé l'élue.
Le nom de la N-VA est de plus en plus évoqué pour participer à la majorité bruxelloise vu le refus du CD&V d'y monter et les réticences politiques envers la Team Fouad Ahidar.
Selon Mme Van Achter, si des contacts sont entretenus depuis des semaines avec la formatrice Elke Van den Brandt (Groen), aucune négociation formelle pour la formation d'une majorité côté flamand n'a toutefois commencé.
"Je n'ai pas été invitée par la formatrice à négocier", a ajouté la députée nationaliste.
Outre davantage de compétences pour Bruxelles, la N-VA souhaite assainir les finances régionales, mais aussi créer une zone de police unique pour toute la Région capitale afin d'y améliorer la sécurité.
Mme Van Achter veut également voir les Communautés flamande et française prendre "davantage leurs responsabilités" dans la capitale, notamment en y investissant davantage dans leurs compétences comme l'enseignement, a-t-elle dit.
Prête à monter dans une majorité dans la capitale, Mme Van Achter estime que les partis politiques bruxellois ne peuvent plus tergiverser trois mois après la tenue des élections.
Elle s'attend toutefois à des négociations politiques "très difficiles" avec des partis tels que le PS et Groen, guère emballés à l'idée de s'allier avec la formation nationaliste flamande.
"Les cartes politiques sont ce qu'elles sont", a rappelé l'élue. "On ne peut plus attendre. Nous ne trouverons la confiance entre nous que si nous sommes autour de la table des négociations".