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La nouvelle ministre flamande de l'Égalité des chances, Caroline Gennez (Vooruit), s'est défendue, mardi dans "De Ochtend" (Radio 1, VRT), des critiques concernant l'accent mis par l'accord de gouvernement sur la connaissance du néerlandais pour le marché de l'emploi, qui toucherait particulièrement les personnes les plus vulnérables. Mais selon la ministre, une sanction n'interviendrait qu'à la toute fin d'un processus.
"Travailler et connaître la langue sont une forme d'émancipation", selon la ministre socialiste. "Les droits sociaux doivent être inclusifs et appartenir à tout le monde, mais on peut aussi demander aux gens de prendre leurs responsabilités. Si vous demandez aux parents d'avoir des contacts avec l'école, de signer le règlement de l'école, de dialoguer avec les enseignants, il n'est que juste de leur indiquer où et comment ils peuvent apprendre le néerlandais. Qu'à la fin du parcours, après beaucoup d'opportunités, éventuellement un refus manifeste, il y ait une sanction, cela fait partie de l'ensemble du processus".
Le grand chantier de la ministre sera par ailleurs d'élaborer un plan pluriannuel pour réoxygéner le secteur de l'accueil de la petite enfance, qui devrait recevoir 200 millions d'euros supplémentaires sur la législature.