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La Chambre a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi en séance plénière une proposition qui inscrit le bien-être animal dans la Constitution, à la grande joie des représentants de Gaia présents en tribune.
La modification adoptée vise à ajouter les mots suivant à l'article 7 bis de la Constitution, "Dans l'exercice de leurs compétences respectives, l'État fédéral, les Communautés et les Régions veillent à la protection et au bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles".
Quels changements concrets?
Cette inscription des animaux comme des êtres sensibles dans la constitution modifiera la réflexion des juges selon Michel Vandenbosch, le président de Gaia. "Imaginez un cas de maltraitance animale ou de cruauté animale, et que l’auteur est poursuivi, je peux vous assurer qu’un juge réfléchira à deux fois avant de laisser impunis des bourreaux d’animaux. Pour le juge, sachant que les animaux sont inscrits comme des êtres sensibles, et pas des choses, cela aura énormément de poids. Les peines risquent d'être plus élevées qu'avant", déclare-t-il.
Cette nuit à la Chambre, certains s'inquiétaient des dérives de cette inscription dans la constitution. Des propos ridicules, selon Michel Vandenbosch. "J'ai entendu des idioties, par exemple que les gens ne pourront plus tuer un moustique...".
Selon le président de Gaia, les agriculteurs ne doivent pas non plus s'inquiéter après cette modification du texte. "Un agriculteur qui respecte les législations en vigueur et qui respecte dans les faits les animaux, ne doit pas avoir peur".