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"En théorie, 136 des 150 sièges (à la Chambre, NDLR) soutiennent" la proposition du syndicat libéral d'augmenter le montant des chèques-repas de 8 à 10 euros, affirme mardi la CGSLB.
Dans la foulée de sa pétition en ce sens, signée à 25.000 reprises, le syndicat avait questionné les partis politiques néerlandophones et francophones sur la question. "Presque tous les partis ont réagi et, à notre étonnement, tout le monde est d'accord avec le principe de l'augmentation des chèques-repas. Notre question logique est donc la suivante : pourquoi l'augmentation de ce plafond n'a-t-elle pas encore été effectuée ?", s'interroge lundi le président du syndicat, Gert Truyens.
Mais si les partis soutiennent en théorie l'augmentation du plafond, les positions diffèrent sur la manière. "Par exemple, Vooruit plaide pour une indexation automatique, tandis que des partis comme la N-VA et le CD&V préfèrent une augmentation unique", détaille le syndicat. Certains partis disent par ailleurs préférer une augmentation des salaires bruts plutôt qu'une augmentation des avantages de cette nature. Si le souhait est "naturellement" partagé par la CGSLB, elle estime qu'il ne faut plus attendre pour s'attaquer au pouvoir d'achat des ménages.
"Plus les partis se renvoient la balle, plus ils laissent tomber ces ménages ! Nous exigeons une action immédiate pour augmenter le pouvoir d'achat !", conclut Gert Truyens.