Accueil Actu Belgique Politique

Formation d'un gouvernement fédéral: Bart De Wever a décidé d'organiser des réunions bilatérales

Le formateur Bart De Wever a décidé d'organiser des réunions bilatérales avec chacun des quatre autres partis pressentis pour former la future coalition gouvernementale fédérale avec la N-VA, à savoir Vooruit, le CD&V, le MR et Les Engagés. Ces entretiens ont lieu ce mercredi en fin de matinée et en début d'après-midi, a-t-on appris à plusieurs sources. Une réunion plénière est attendue dans la foulée, à une heure encore indéterminée.  

L'objectif est de permettre un déblocage de la situation, alors que les potentiels partenaires de la coalition dite Arizona se divisent sur un projet de réforme fiscale, singulièrement le MR côté droit et Vooruit côté gauche. Les négociateurs se sont quittés dans la nuit de dimanche à lundi sans accord. Lundi, le Roi a accordé trois jours au formateur pour rendre un nouveau rapport, soit jeudi soir. Le temps presse.  

La dernière version de la note de Bart De Wever prévoyait un impôt sur les plus-values sur les actifs financiers qui devrait rapporter 500 millions d'euros par an. Initialement, une réduction du précompte mobilier de 30 à 25% était également prévue. Mais Vooruit s'y est opposé.    

Le formateur a alors accepté de retirer cette diminution du précompte. Mais cela n'est pas du goût du MR, qui a alors rejeté l'idée-même de la taxation des plus-values.    

Mardi matin, une réunion du groupe de travail "fiscalité" s'est tenue. Le MR assure y avoir présenté une proposition alternative, d'un montant équivalent de 500 millions d'euros.

Peut-on parler de blocage?

Selon Georges-Louis Bouchez, on ne peut pas parler de blocage. "C'est une négociation normale', dit-il. "On peut soit faire de la dramatisation, mais je n'ai pas vocation à être metteur en scène de théâtre, soit à travailler sérieusement. Il est logique qu'entre des partis différents, il y ait des différences. On doit quand même retrouver aussi des éléments de notre programme, dans cet accord de gouvernement."

 

 

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous