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Le formateur Bart De Wever a invité jeudi midi les cinq partis de l'Arizona à déjeuner afin de déterminer la marche à suivre des négociations dans les jours et semaines à venir, a-t-on appris auprès de plusieurs sources.
Le président de la N-VA a été remis en selle lundi après la mission de médiation de son homologue des Engagés, Maxime Prévot. Son ambition initiale, avant sa démission du 22 août, était de mettre sur pied un gouvernement d'ici le 20 septembre, date à laquelle la Belgique doit en principe remettre à l'Europe son programme pour assainir ses finances.
Une échéance qui ne pourra pas être tenue, le premier rapport au Roi étant prévu le 23 septembre. Même l'hypothèse d'un accord avant les communales du 13 octobre est sujette à caution. Elle est jugée peu réaliste par les présidents des partis centristes. Et mardi, sur Facebook, le formateur a usé d'une comparaison ferroviaire qui en dit long: le TGV qu'il espérait lancer a été remplacé par un omnibus.
Lundi, M. Prévot a estimé qu'il incombait au formateur reconduit de déposer une nouvelle "super note", soit une note consacrée aux réformes en matière fiscale, d'emploi et de pensions assortie de tableaux budgétaires. Le rejet de la mouture précédente a précipité la fin de la première mission de M. De Wever et il semble aujourd'hui impossible de trouver un équilibre sur cette base. D'ici là, le président des Engagés avait préconisé de recommencer par les groupes de travail thématiques (lutte contre la pauvreté, Défense, mobilité, immigration, etc.).
Dans quelle mesure la nouvelle "super note" sera-t-elle différente de la précédente? Un travail de réécriture sera nécessaire. L'un des co-auteurs du premier document, le député européen et ex-ministre des Finances, Johan Van Overtveldt, a néanmoins laissé entendre lundi qu'il n'y avait pas mille et une manières de réformer le pays et d'assainir les finances publiques, et que la première note n'était donc pas totalement écartée.
