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En cette fin d'année, Jacqueline Galant a confié son Regard sur l'année 2024. Une année écoulée, pleine de surprises "importantes et positives pour le MR".
Pour Jacqueline Galant, l’année 2024 fut avant tout une année chargée, mais également "importante et positive pour le MR". Le fait qu’elle ait été nommée ministre du gouvernement wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles a, par exemple, été une belle surprise : "Je ne m’y attendais vraiment pas", confie-t-elle ainsi.
Parmi ses nombreuses tâches pour l'année à venir figure la simplification administrative, l’un de ses objectifs principaux : "C’est la priorité numéro un du gouvernement. (…) Simplifier, rationaliser, moins de contrôles… Il faut faire plus confiance aux citoyens et aux fonctionnaires. Rendre la vie plus simple".
Mon regret, c’est de ne parfois pas être assez présente pour mon fils
Ses coups de cœur professionnels ? Adrien Dolimont et Pierre-Yves Jeholet. "Ce sont deux personnalités rassembleuses, proches des gens, de bon sens. C’est vraiment très agréable de travailler avec eux", ajoute-t-elle.
D’un autre côté, son fils Moïse retient également toute son attention : "J’étais déjà très active quand j’étais députée-bourgmestre, mais en tant que ministre, c’est encore une vitesse supérieure. J’aimerais lui dire que je ne l’oublie pas, qu’il est fort présent dans mon cœur et que mon regret, c’est de ne parfois pas être assez présente".
Positive la plus part du temps, Jacqueline Galant a tout de même rencontré quelques déceptions en 2024, dont la nouvelle coalition de Mons : "Ça m’a vraiment touchée, j’ai mal pour les Montois. Quand je vois les mesures qui sont annoncées par cette nouvelle majorité PS-PTB, c’est vraiment à contre-courant par rapport à la politique d’aujourd’hui, par rapport aux moyens qu’ils ont pour exécuter leur politique. Ils annoncent plein de gratuités alors qu’on va dans le sens inverse".
"Il n’y a plus d’argent dans la ville de Mons. La bonne gouvernance, qu’on soit d’une grande ou d’une petite commune, elle est la même pour tout le monde. Bien gérer les denniers publics, c’est important et aujourd’hui avec le PTB, j’ai vraiment peur pour l’ensemble des Montois", s’inquiète-t-elle.
Sa plus belle rencontre ? Le para-archer Piotr qu’elle a rencontré lors des Jeux olympiques, à Paris. Une "véritable leçon de vie", se souvient-elle. "Je l’ai invité dans les écoles communales pour raconter son histoire et montrer aux enfants que quand on veut, tout est possible. Ça m’a vraiment marquée".
L’argent, est-ce quelque chose d'important pour vous ?
À cette question, Jacqueline Galant est catégorique : "Pas du tout. Moi, je suis toujours là pour donner. J’aime rendre service aux gens, être là pour le citoyen, essayer de faire avancer les choses. (…) J’essaye vraiment d'être au service du citoyen, ça a toujours été mon moteur".
Face aux critiques, la ministre "relativise beaucoup plus qu’avant". "J'ai vécu des moments qui étaient très difficiles, mais je pense que maintenant, je me suis fait vraiment une carapace", avoue-t-elle.
En 2024, Jacqueline Galant affirme avoir réalisé une bonne action… par jour ! "Tous les jours, je fais des bonnes actions. J'essaye de ne pas oublier les amis. J’ai quelques connaissances qui malheureusement ont eu de gros soucis de santé, et donc j'essaye de leur passer un coup de fil régulièrement. (…) J'essaye ça de garder le contact, mais ce n’est pas toujours évident".
Pour les fêtes de fin d’année, la ministre libérale a un seul souhait : passer du temps avec ses proches. "Moi, du moment que j'ai ma famille et que je peux profiter avec ma famille, parce qu'on est tellement peu souvent ensemble", a-t-elle conclu.