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Karine Lalieux (PS) est ministre des Pensions, mais aussi candidate pour les élections communales à Bruxelles. Nous l'avons rencontrée avant l'annonce des résultats officiels, elle s'occupe avant une soirée qui s'annonce mouvementée.
Comment les candidats passent-ils le temps avant l'annonce des résultats?
C'est une journée importante pour les candidats (…) enfin on peut profiter. On peut profiter d'un vrai petit déjeuner à l'aise, sans devoir courir pour aller faire campagne. Et puis, une grande balade et un film. On s'occupe la journée, parce qu'à partir de maintenant (l'après-midi), on va attendre les résultats et voir comment on avance dans la soirée.
Vous semblez sereine...
Les jeux sont faits. On a mené campagne avec une très belle liste. On a fait une campagne de proximité, on connaît la force des socialistes dans les campagnes de proximité. Et puis, on avait un bilan, un beau projet. Donc, on estime et on espère que les citoyens nous ont fait confiance.
Un axe MR – Engagés – DéFI s'est dessiné à Bruxelles. Cet axe vous mettrait peut-être dans l'opposition, est-ce une source d'angoisse?
Alors on est toujours un peu angoissé, évidemment, avant que les résultats tombent. La droite a fait un axe de droite. On sait les dégâts que l'axe de droite a déjà créés au niveau de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. On espère que vu ces dégâts, les citoyens nous auront fait confiance et qu'on sortira gagnant des urnes.
Et maintenant, qu'allez-vous faire?
On sera avec nos équipes pour regarder les résultats, analyser les résultats. Et puis, on sait qu'au niveau des communes, il faut négocier très vite, donc la nuit va être encore longue. Et on espère aussi, surtout, rejoindre nos militants qui ont tellement travaillé, tous les candidats qui ont tellement travaillé à nos côtés.