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Aucun parti ne veut gouverner avec les extrêmes... ce qui promet un "après-élection" mouvementé: voici le 42ème carnet de campagne

Voici le 42e épisode de notre carnet de campagne, ce mardi. Une journée marquée par les exclusives : aucun parti ne veut gouverner avec les extrêmes, et cela va compliquer l'après-élection. Les syndicats ne veulent plus du MR et Georges-Louis Bouchez observe tout cela depuis son balcon. Enfin, une campagne de Gaia s’en prend au PS et au CD&V et le président des sociaux-chrétiens est en colère. 

On débute ce carnet de campagne avec une petite déclaration tout en rejet du président de Défi, François De Smet. "Ici, avec la N-VA, on a un parti qui est extrêmement poreux non seulement au nationalisme mais à une forme de parfois de xénophobie, proche du Belang", estime-t-il.

Pas de place pour les extrêmes

Le Vlaams Belang, c’est l’extrême droite flamande. Mais dans les exclusives, le président de Défi va donc encore plus loin. "Si vous dites non à la N-VA, il ne reste plus grand monde puisque l’on exclut le Vlaams Belang et le PTB, je suppose", analyse Martin Buxant, notre spécialiste politique. "Oui, bien sûr", répond le président de Défi. "Il ne faut quand même pas être pessimiste. Vous n’allez pas me dire que le PTB, la N-VA et le Vlaams Belang vont faire une majorité ensemble."

D’ailleurs, une majorité avec l’extrême gauche du PTB, les nationalistes flamands de la N-VA et l’extrême droite du Vlaams Belang, c’est tout simplement impossible. Ils refusent de gouverner ensemble. Et puis, il y a l’autre scénario : exclure seulement les extrêmes : PTB et Vlaams Belang. Là-dessus, les présidents d'Écolo, du MR, des Engagés et du PS sont tous d'accord : pas de place pour les extrêmes.

Une après-élection difficile

Dans notre grand baromètre RTL INFO Ipsos Le Soir, extrême gauche et extrême droite, cela représenteraient 45 députés sur 150. Il faudrait donc trouver une majorité de 75 députés, non pas 150, mais sur 105 députés.

L’après-élection s’annonce très difficile, mais d’ici là, il y a encore quelques jours de campagne et les syndicats se sont mobilisés. À Mons pour le FGTB, ville d’un certain Georges-Louis Bouchez. "Le MR a basé sa campagne sur les fake news", estime Thierry Bodson, président de la FGTB. Même son de cloche du côté de la CSC, à Bruxelles, qui n'a pas hésité à chahuter le MR de Georges-Louis Bouchez.

GAIA attaque le PS et le CD&V

Allez, pour terminer, on ne va pas parler de partis, mais de groupes de pression. Prenons l’association de défense des animaux, Gaia, qui a publié une petite vidéo sur ses réseaux, attaquant le CD&V et le PS, notamment.

Gaia a aussi imprimé des tracts contre les socialistes à Bruxelles, contre les sociaux-chrétiens du CD&V en Flandre. "Cette campagne est dégoûtante, digne de partis extrémistes", réagit le président du CD&V, Sammy Mahdi, qui ne cesse d’ailleurs de publier son amour pour son chien...

N'oubliez pas : on vote dans 5 petits jours !

 

   

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