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Ecolo a bien l'intention de "faire mentir les sondages". Son co-président Jean-Marc Nollet a mis en garde, dimanche lors d'un meeting de campagne à Bruxelles, contre la perspective d'une "tripartite traditionnelle" au sortir des élections.
"C'est la toute dernière ligne droite, le moment de la mobilisation générale. Il ne tient qu'à nous de faire mentir ces prédictions", a affirmé M. Nollet devant plusieurs centaines de militants, après la publication vendredi d'un sondage Ipsos qui place les Verts sous les 10% en Wallonie et à 12,5% à Bruxelles.
"Rappelez-vous octobre 2018: le dernier sondage avant les élections (communales) nous donnait à 10%, et dix jours plus tard, c'était la vague verte qui sortait des urnes en Wallonie, comme à Bruxelles."
En interne, on fait observer qu'il resterait un tiers d'électeurs indécis, "dont beaucoup de jeunes et de femmes", un électorat traditionnellement favorable à Ecolo.
Jean-Marc Nollet a mis en garde contre la perspective d'un gouvernement fédéral composé des familles socialiste, libérale et centriste, élargi à la N-VA. "Pour faire le choix du passé, du clivé et de l'austérité, les électrices et les électeurs auront une panoplie de 'partis gris' à leur disposition, et comme horizon une tripartite traditionnelle teintée de N-VA."
"Soyons clairs, ce 9 juin, c'est un référendum sur l'écologie : stop ou encore. Chacun doit savoir, dans cette dernière ligne droite de la campagne, que sans les écologistes, il n'y aura pas d'écologie", a martelé la co-présidente, Rajae Maouane, en défendant le bilan du parti après cinq années de pouvoir.