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Le chef de file des négociateurs des Engagés à Bruxelles, Christophe De Beukelaer, est favorable à l'ouverture de négociations avec la N-VA en Région bruxelloise, après l'échec d'une tentative précédente incluant le CD&V dans le groupe linguistique néerlandophone.
À Bruxelles, les négociations sont menées, comme il se doit, dans un premier temps séparément dans chaque groupe linguistique pour déterminer les futures composantes d'une majorité régionale. Côté francophone, MR et Engagés ont entamé une approche avec le PS. Côté néerlandophone, la formatrice Groen Elke Van den Brandt n'est pas parvenue à convaincre le CD&V de s'associer à un projet commun aux côtés des Verts, de Vooruit, et de l'Open Vld.
"Notre première option était d'amener le CD&V à la table des négociations, mais celui-ci estime aujourd'hui que les conditions ne sont pas réunies pour venir à la table. La balle est dans le camp néerlandophone. La piste la plus logique est de passer à la N-VA pour aller vers une stabilité gouvernementale. Je ne pense pas qu'avec la team Fouad Ahidar, cela soit possible, au vu de l'évolution de ce mouvement rejoint par des gens de partout. Il y a un manque de cohérence dans le projet et de ceux qui portent ce projet", a commenté le président des Engagés Bruxelles, interrogé mercredi par BX1.
Christophe De Beukelaer a ajouté que la N-VA "n'est pas notre premier choix", mais qu'il y avait une vraie "légitimité démocratique flamande à ce mouvement politique".
"Il faut voir avec la N-VA si elle vient avec un agenda communautaire ou avec un agenda de réforme économique et de simplification administrative sur lequel on pourra se retrouver. Si c'est avec un agenda communautaire qui met en danger les francophones à Bruxelles, nous serons un rempart", a-t-il encore dit.